«La remise en liberté d’Assane Diouf est une bonne décision, même s’il n’est pas encore à l’abri de toute poursuite judiciaire. Les injures et la diffamation constituent une atteinte à la dignité et à l’honneur de la personne. Nul ne peut et ne doit les cautionner. Mais les peines de prison ne sont pas une panacée. Il faut activer d’autres leviers : sociaux, culturels, religieux, etc. Il faut surtout que les hommes publics donnent le bon exemple. Les injures et les insultes ne doivent pas supplanter les débats d’idées, de programmes. Elles ne doivent pas être des armes pour détruire l’adversaire politique, qu’il soit du même camp ou du camp opposé. Ceux qui insultent et donnent le mauvais exemple ne doivent pas être promus, quelque soit leur poids politique.»