Le Sommet mondial sur la lutte contre l’exploitation sexuelle en ligne des enfants s’est tenu à Addis-Abeba (Éthiopie) du 11 au 12 décembre 2019, sous l’égide de l’Union africaine, en partenariat avec l’alliance mondiale WePROTECT et le Gouvernement britannique. Le Directeur de la Promotion des Droits des Enfants, Niokhobaye Diouf, a représenté le Sénégal à ce rendez-vous mondial consacré à la cause des enfants.
La cause de l’enfant au centre des discussions
« Le développement et l’expansion des technologies numériques ont offert aux jeunes d’énormes possibilités d’apprentissage, de socialisation et de communication. Mais ils ont également donné aux délinquants des possibilités accrues et de nouveaux moyens d’abus massifs à l’égard des enfants. L’exploitation sexuelle des enfants en ligne est un crime mondial qui a un impact dévastateur et durable sur les enfants et exige une réponse mondiale. Il est de notre responsabilité morale d’engager une action nationale et régionale pour éliminer l’exploitation sexuelle des enfants en ligne en Afrique et dans le monde », précise un document de la rencontre parvenue à notre rédaction.
Le Sommet a réuni des représentants de haut niveau des gouvernements, du secteur privé et industrie, des organisations de la société civile, des mécanismes et entités régionaux et des institutions spécialisées des Nations Unies. Au total, le sommet a réuni environ 700 participants.
Des présentations et des discussions en plénière, des séances de travail en groupes et des présentations vidéo sur les témoignages des victimes ont été au centre des séances de travail lors de ce sommet.
Tout au long de ces deux journées, les délégués ont reçu des informations, outils et réseaux nécessaires pour comprendre la nature et la prévalence de l’exploitation sexuelle des enfants en ligne, ainsi que les moyens de mettre en œuvre une réponse stratégique mondiale.
