page facebook de notre confrère Adama Gaye publie quelques extraits d’un de ses posts. Le journaliste devenu consultant n’a pas été tendre avec le maire de Dakar. Lisez ci-dessous ce qu’il a écrit!
Ce qui arrive à Khalifa Sall est triste mais prévisible. Quand je voyais les gardiens et gueux qui étaient nos voisins à Dakar s’enthousiasmer de l’argent qu’il leur remettait à la veille de l’Aid, je leur disais qu’il n’en avait pas le droit.
Au Sénégal, celui qui gère des fonds publics fait l’objet d’éloges pour qu’il soit au service d’intérêts privés. Savoir refuser est la voie à suivre pour ne pas se retrouver seul à répondre de fautes de gestion. Khalifa a été piégé comme un gamin à qui on a confié un pot de confiture publique. Même dans son proche entourage, y compris familial et politique, c’était du n’importe quoi, notamment dans la gestion des cadeaux de fins d’année, du Ribidion -lol-, des éditions, des calendriers, des feux d’artifices et décoration etc…Le budget Culture, important, était géré par une proche, son chauffeur sortait de ses propres flancs…
Son Directeur administratif et financier (Daf) était devenu un Dieu, qui avait ses propres rabatteurs, soudain gagné par l’envie de se lancer dans la politique pour accéder aux plus hautes sphères. Tout Dakar le savait. En un mot, sous Khalifa Sall, la mairie de Dakar était en état de lévitation permanente: dans le toc. Ses programmes municipaux se résumaient en des querelles de quartier, en dehors de son pavage des routes inabouti du reste et de la chasse aux vendeurs ambulants.
Ce qui devait arriver est donc arrivé. Il est rattrapé par ses faux pas, ses fautes.
Acharnement sur sa personne? Que nenni.
Moralite de l’affaire : Soyons en tous lieux et circonstances rigoureux.
Desormais, plus que par le passe, moi, je refuse toute prétention à la générosité fondée sur les biens publics. J’accentue mon refus de toujours, de toucher à la confiture -pour les autres.
Quand on est surveillé, quand on a des ennemis, même quand on n’en a pas (Merci Khadim Ndiaye), il faut éviter de prêter le flanc.
Or, Khalifa semblait agir comme une star sans conseils ni caution. Il était dans les cieux, il partait plus qu’il ne restait gérer sa mairie. Il était partout, pour se faire voir aux côtés des maires de Rio, Paris et tutti quanti sans recul sur la nécessaire redevabilité, c’était trop. Comme si ses fonctions lui tournaient la tête. Papillonnant, ayant perdu le sens de la gravité, il tutoyait les cimes. Comme Icare….ses ailes ont touché le soleil. Ses arguments sur sa victimisation sont plus que légers, irrecevables. Il s’est grillé.
En invoquant l’immunité de ses prédécesseurs dans la gestion louche et gabegique des fonds d’avance, il s’est en plus trompé d’époque. 30 millions de nos francs par mois !!!, nos millions à nous les contribuables, pour en faire ce qu’on veut. C’est oublier que ce Monde, sous la surveillance du numérique et de l’éthique, ne tolère plus ces méthodes cavalières d’utilisation des deniers publics. Les peuples, partout, sont vent debout. Ils exigent que les comptes soient faits sur le champ et pas question pour eux, ici ou ailleurs, de donner un blanc-seing à quelque élu. Khalifa Sall s’est fourvoyé, rien moins que ça!
Au Sénégal, celui qui gère des fonds publics fait l’objet d’éloges pour qu’il soit au service d’intérêts privés. Savoir refuser est la voie à suivre pour ne pas se retrouver seul à répondre de fautes de gestion. Khalifa a été piégé comme un gamin à qui on a confié un pot de confiture publique. Même dans son proche entourage, y compris familial et politique, c’était du n’importe quoi, notamment dans la gestion des cadeaux de fins d’année, du Ribidion -lol-, des éditions, des calendriers, des feux d’artifices et décoration etc…Le budget Culture, important, était géré par une proche, son chauffeur sortait de ses propres flancs…
Son Directeur administratif et financier (Daf) était devenu un Dieu, qui avait ses propres rabatteurs, soudain gagné par l’envie de se lancer dans la politique pour accéder aux plus hautes sphères. Tout Dakar le savait. En un mot, sous Khalifa Sall, la mairie de Dakar était en état de lévitation permanente: dans le toc. Ses programmes municipaux se résumaient en des querelles de quartier, en dehors de son pavage des routes inabouti du reste et de la chasse aux vendeurs ambulants.
Ce qui devait arriver est donc arrivé. Il est rattrapé par ses faux pas, ses fautes.
Acharnement sur sa personne? Que nenni.
Moralite de l’affaire : Soyons en tous lieux et circonstances rigoureux.
Desormais, plus que par le passe, moi, je refuse toute prétention à la générosité fondée sur les biens publics. J’accentue mon refus de toujours, de toucher à la confiture -pour les autres.
Quand on est surveillé, quand on a des ennemis, même quand on n’en a pas (Merci Khadim Ndiaye), il faut éviter de prêter le flanc.
Or, Khalifa semblait agir comme une star sans conseils ni caution. Il était dans les cieux, il partait plus qu’il ne restait gérer sa mairie. Il était partout, pour se faire voir aux côtés des maires de Rio, Paris et tutti quanti sans recul sur la nécessaire redevabilité, c’était trop. Comme si ses fonctions lui tournaient la tête. Papillonnant, ayant perdu le sens de la gravité, il tutoyait les cimes. Comme Icare….ses ailes ont touché le soleil. Ses arguments sur sa victimisation sont plus que légers, irrecevables. Il s’est grillé.
En invoquant l’immunité de ses prédécesseurs dans la gestion louche et gabegique des fonds d’avance, il s’est en plus trompé d’époque. 30 millions de nos francs par mois !!!, nos millions à nous les contribuables, pour en faire ce qu’on veut. C’est oublier que ce Monde, sous la surveillance du numérique et de l’éthique, ne tolère plus ces méthodes cavalières d’utilisation des deniers publics. Les peuples, partout, sont vent debout. Ils exigent que les comptes soient faits sur le champ et pas question pour eux, ici ou ailleurs, de donner un blanc-seing à quelque élu. Khalifa Sall s’est fourvoyé, rien moins que ça!