Sur son mur facebook, visité par dakarposte, notre confrère Adama Gaye écrit sur la presse. Lisez ce qu’il pense des médias Sénégalais
Presse et Pétrole
Aujourd’hui 3 mai est la journée mondiale de la presse. Chez nous la presse, bouleversée par les mutations techtoniques, traverse, comme ailleurs, une profonde crise identitaire. Exemple de ce phénomène? Beaucoup de journaux meurent.
Comment échapper à sa perte de pertinence? Telle la grande question que la presse, surtout écrite, doit affronter.
A mon avis, ce n’est pas un Code de la presse voué à être dépassé ni les visites auprès des dignitaires religieux, pour sauver sa peau, qui lui redonneront l’attractivité qu’elle a perdue.
Elle doit se montrer plus utile en société, moins corrompue, et en phase avec les exigences, notamment de transparence, de bonne gestion, de progrès inclusif, de défense de l’intérêt général, national, autant de marqueurs dans des sociétés gagnées par le nationalisme.
Or, une presse qui fait d’aussi grands ratages au point de n’avoir pas su diagnostiquer le scandale PetrotimDA et celui connexe de BP, en plus d’avoir servi de courte échelle à de médiocres, voleurs politiciens, comme Macky Sall, cette presse n’a pas d’avenir.
Question: si syndikhaliste, pourquoi cette presse ne se pose même pas la question des conditions d’entree de Total dans notre amont pétrolier, confirmée hier?
Quand la Presse regagnera sa pertinence, redeviendra compétente, elle se sauvera. Sinon, son sort est scellé dans la logique des ruptures technologiques modernes qui tuent les métiers déphasés pour les remplacer par d’autres qui battent selon le pouls des sociétés engagées, au Sénégal, comme ailleurs, dans la 4eme Révolution industrielle !
PS: Dans Ma chronique in Nouvel Hebdo, ce jour, j’évoque BP, l’intruse dans le gaz Sénégalais…
Comment échapper à sa perte de pertinence? Telle la grande question que la presse, surtout écrite, doit affronter.
A mon avis, ce n’est pas un Code de la presse voué à être dépassé ni les visites auprès des dignitaires religieux, pour sauver sa peau, qui lui redonneront l’attractivité qu’elle a perdue.
Elle doit se montrer plus utile en société, moins corrompue, et en phase avec les exigences, notamment de transparence, de bonne gestion, de progrès inclusif, de défense de l’intérêt général, national, autant de marqueurs dans des sociétés gagnées par le nationalisme.
Or, une presse qui fait d’aussi grands ratages au point de n’avoir pas su diagnostiquer le scandale PetrotimDA et celui connexe de BP, en plus d’avoir servi de courte échelle à de médiocres, voleurs politiciens, comme Macky Sall, cette presse n’a pas d’avenir.
Question: si syndikhaliste, pourquoi cette presse ne se pose même pas la question des conditions d’entree de Total dans notre amont pétrolier, confirmée hier?
Quand la Presse regagnera sa pertinence, redeviendra compétente, elle se sauvera. Sinon, son sort est scellé dans la logique des ruptures technologiques modernes qui tuent les métiers déphasés pour les remplacer par d’autres qui battent selon le pouls des sociétés engagées, au Sénégal, comme ailleurs, dans la 4eme Révolution industrielle !
PS: Dans Ma chronique in Nouvel Hebdo, ce jour, j’évoque BP, l’intruse dans le gaz Sénégalais…