Pour les démocrates aux Etats-Unis, Donald Trump est un récidiviste. Tout le monde se souvient encore de sa réaction ambiguë après le drame de Charlottesville en 2017, quand il avait déclaré que les tors étaient à chercher des deux côtés, alors qu’un suprémaciste néonazi avait intentionnellement percuté avec son véhicule des manifestants antiracistes, tuant ainsi une femme.
« Le président a enhardi les suprémacistes blancs. Et au lieu de condamner les terroristes racistes, il les couvre », fustige sur Twitter Kirsten Gillibrand, candidate démocrate à la présidentielle de 2020.
Plusieurs élus démocrates pointent aussi du doigt les déclarations « islamophobes », selon eux, de Donald Trump. « L’islam nous hait », avait affirmé le candidat Trump lors de la campagne de 2016. Une fois président, il avait interdit aux ressortissants de cinq pays à majorité musulmane d’entrer sur le sol américain. Et aujourd’hui il brandit la menace d’une invasion des Etats-Unis par des migrants latino-américains, des clandestins parmi lesquels se trouvent, selon Donald Trump, « de dangereux terroristes venus Proche Orient ».
A Christchurch, le tireur présumé a publié un manifeste juste avant son passage à l’acte. Sur l’une des 74 pages, il rend hommage à Donald Trump, « symbole », selon lui, « d’une identité blanche renouvelée ».
Rfi