A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, une vieille histoire de 16 mois et portant sur viol et harcèlement sexuel a été exposée.Il s’agit de Thié Banto Doh et de Sokhna TH. Sene. Accusé d’avoir abusé de son employée, le prévenu ivoirien, Thié Banto Doh nie et parle de relation amoureuse qui devait aboutir à un mariage.
A l’époque, Sokhna TH. Sene travaillait dans l’usine de poissonnerie où le prévenu T. B. Doh figure parmi les responsables. A la faveur de cette proximité, ils ont fait connaissance et M. Doh lui a proposé de venir travailler chez lui aux Hlm, comme domestique. Ce que Sokhna TH. Sene n’a pas refusé. Un mois après, son patron lui joint au téléphone et lui demande de l’attendre dans l’appartement, car ils étaient avec des invités.
«A son retour, je sortais des toilettes et j’étais presque nue. Par la suite, il m’a abordée en me disant qu’il voulait que je devienne sa fiancée et pour cela, il fallait que l’on ait des rapports sexuels avant le mariage. On s’est chamaillé et je me suis évanouie. Il en a profité pour me violer. Il a utilisé de l’eau de javel pour nettoyer le drap maculé de sang. Ensuite, il a promis de dire à mes parents que c’est lui qui m’a déflorée», narre la jeune dame.
Par ailleurs, Sokhna soutient avoir été violée à nouveau par son patron: «nous avons fait l’amour une seconde fois parce qu’il m’a promis le mariage après». Quant à Thié Banto Doh, il nie complètement les dires de la dame et déclare qu’en plus d’être sa bonne, elle était sa copine.
La partie civile a réclamé 50 millions de FCFA d’intérêts civils. Mais le parquet qui a écarté le viol, a requis 2 ans de prison pour harcèlement sexuel. Le verdict sera rendu demain.