Ousmane Sonko avait accusé le directeur des Domaines, Mamour Diallo, d’avoir détourné… 94 milliards de francs Cfa dans le cadre d’une affaire foncière. Suffisant pour le citoyen Tahirou Sarr de réclamer sa part des 94 milliards FCFA. A cet effet, il adresse une lettre ouverte au Ministre de la Justice…
Lettre Ouverte au Ministre de la Justice
Monsieur le Ministre,
Vous êtes sûrement au courant de l’accusation de monsieur Ousmane Sonko candidat à la Présidentielle 2019, relation aux 94 milliards qui devaient aller au trésor et qu’aurait volés monsieur Mamour Diallo Directeur Général des Impôts et Domaines.
L’objet de cette accusation devrait vous permettre monsieur le ministre d’activer une enquête judiciaire aux Impôts et Domaines et d’activer un de vos procureurs à cet effet. Ceci permettant de renforcer et rassurer les sénégalais dans la justice de leur pays.
Cette accusation de monsieur Ousmane Sonko déstabilise la République et choque les enfants de la République dont je fais partie. Ayant assez attendu votre réaction sur ce scandale jusque-là pas démenti, sans aucune plainte ni citation directe au niveau des Impôts et Domaines ni au niveau du ministère de la Justice qui est sensé faire régner la bonne conduite en tout dans notre pays, alors j’ai décidé de vous interpeller personnellement.
Monsieur le ministre, je voudrais juste prendre ma part des 94 milliards qui reviennent aux 15 millions de sénégalais. Ma calculette me fait savoir que chaque sénégalais a 6270 francs dans cette somme. Je réclame solennellement à la Justice de mon pays mes 6270 francs parce que j’en ai sérieusement besoin.
Les temps sont durs monsieur le ministre et je souhaite vraiment avoir mes 6270 francs. Après, la suite judiciaire ou complaisante ou ignorée de cette affaire vous incombe mais s’il vous plait en tant que citoyen de la République je veux mes 6270 francs monsieur le ministre. Espérant que vous prendrez acte de ma lettre en attendant de vous lire par voie électronique au [email protected] pour vous donner mes coordonnées afin d’être payé.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma très haute et déférente considération.