Au Sénégal, la route tue plus que le sida, plus que la tuberculose, plus que beaucoup de maladies. La preuve par ces chiffres révélés par le chef du bureau régional des Transports routiers qui polarise les régions de Fatick et Diourbel lors d’un Comité régional de développement qui a eu lieu, hier.
Selon Valdiodio Ndiaye, chef du bureau régional des Transports routiers, 162 personnes ont perdu selon Les Echos, la vie dans des accidents de la circulation. Ce, en seulement, tenez-vous bien… 3 mois. Ce chiffre alarmant a poussé le gouverneur de la région de Fatick à prendre un certain nombre de mesures avec effet immédiat.
D’abord, il a préconisé l’immobilisation des véhicules qui sont dans des situations de vétusté. Pour y parvenir, les autorités mobiliseront les forces de l’ordre. Désormais, tout véhicule qui ne dispose pas des capacités nécessaires au transport sera immobilisé par la police, la gendarmerie ou un agent assermenté du ministère des Transports terrestres. Ce n’est pas tout. Fatick et Diourbel faisant partie des régions où circulent beaucoup de motos Jakarta, le gouverneur a exigé leur immatriculation. Des facilités vont tout de même leur être accordées. Sur présentation en bonne et due forme de taxes de douane et du certificat de vente, l’immatriculation sera gratuite. Pour ceux qui font du «taxi-jakarta», les conducteurs devront présenter un permis de conduire et une assurance en cours de validité. A défaut, c’est la fourrière.