Accident de la circulation: Le permis à point, le nerf de la guerre

Rien que pour l’année 2016, près de 604 morts ont été dénombrés, contre 574 en 2015, une situation qui coute au moins 163 milliards de FCFA par an à l’économie, soit 2 % du PIB. Autant de raison qui ont poussé le gouvernement à envisager une réforme du code de la route.

Si Babacar Gueye est favorable à l’introduction du permis à points, Gora Khouma  Secrétaire général du Syndicat des travailleurs des transports routiers du Sénégal est contre, « l’instauration du permis à points pose problème. L’Etat du Sénégal à travers le ministère des Transports, devrait au moins organiser une rencontre pour expliquer aux concernés le permis à points. Sinon ce serait une erreur. Je ne comprends pas pourquoi on prend référence sur la  France, nos réalités ne sont pas les mêmes. Nous avons pas mes mêmes infrastructures, l’État de nos véhicules n’est pas le même  policiers n’ont pas le même comportement. En France, il n’y pas de routes qui font deux fois deux voies. Les conducteurs évoluent dans des conditions précaires. Les gens conduisent des véhiculent qui ont 40 ans d’âge.» Pour Gora Khouma, la réforme devrait voir ailleurs. « Les chauffeurs n’ont pas de contrat. Les camions Maliens causent aussi beaucoup d’accidents, il ne faut pas non plus vouloir tout imputer aux chauffeurs Sénégalais. Il faut également insister sur les surcharges. Le parc automobile doit être renouvelé et les routes rénovées. Et si le permis à point doit être appliqué, que ce soit à tous les usagers. Nous n’avons pas d’informations sur la nouvelle réforme, aucun document ne nous a été remis. Il faut aussi instaurer des aires de repos pour que les chauffeurs  puissent se reposer après avoir parcouru des kilomètres.

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