Aby Ndour avait récemment fait l’actualité. Pas en tant que musicienne, mais en tant que militante du Parti socialiste. Elle avait annoncé qu’elle y gelait ses activités du fait du torchon qui y brûlait entre leur Secrétaire général national et le boulanger et maire de Dakar. Mais à la surprise générale Aby Ndour, qui a toujours bénéficié de l’argent volé dans la Caisse d’avances, entend lancer une pétition pour la libération de Khalifa Sall, qui ne s’est même pas gêné de rouler dans la farine un pauvre vendeur de café pour soutirer plus de 2 milliards de nos rares francs au contribuable sénégalais ; sans compter le blanchiment d’argent, avec la complicité de ses Libanais, et autres charges qu’on lui oppose. Aby Ndour, qui a lâché son bienfaiteur Tanor, défie ainsi la Justice du pays et cautionne le détournement de deniers publics et le blanchiment d’argent. Ce qui amène à se demander si elle n’est pas un aide du « boulanger », parce que Khalifa Sall en a fait son chargé de missions. Cette question est d’autant plus légitime qu’Aby, qui n’arrive pas à vivre de son art, vivait des avances de la Caisse du « boulanger ». On se rappelle que la même Aby avait constitué un avocat pour son « idole » Thione Seck, alpagué par falsification monétaire avec des milliards de faux billets. Qui bizarrement s’est fait oublier depuis qu’on lui avait arrangé une liberté provisoire. Ainsi donc, Aby Ndour, comme bien des artistes et opportunistes, cautionne le vol et la délinquance finaciere.