Mercenaire de la plume, il avait réussi à devenir le porte-parole de Macky Sall, nouvellement élu président de la République. Ce qui n’empêchait pas Abou d’émarger au Port, où il présidait un comité de surveillance. C’était pour financer son nouveau train de vie, qui ne tardera pas à dérailler, selon des infos en notre possession. Mais ses turpitudes, qui furent même décriées par des religieux, finirent pas l’écarter du Palais. L’année dernière il avait scandalisé l’opinion publique, en manipulant une bonne partie de quotidiens de la place. Il avait fourgué le même entretien, dans lequel il tenait à se rappeler au bon souvenir de Macky Sall qui l’a enrichi. Mais, il eut le contraire de l’effet escompté. Depuis les portes du Palais lui sont fermées. Abou en est d’autant plus triste que son ambition de diriger son Ourossogui natal a été brisé. C’est pourquoi il a été le grand absent durant la campagne déguisée que mène celui qu’il avait qualifié de « grand traître ». Abou Abel n’ose plus éternuer, parce que sachant que son dossier est dans les tiroirs de l’Ofnac, depuis le temps de Nafy Ngom Keïta. Et ce n’est pas le seul