Abou Abel Thiam avait fait le buzz en manipulant la presse pour fourguer à la plupart des quotidiens un entretien avec lui-même réalisé par lui-même. Une escroquerie intellectuelle qui l’avait obligé à se faire tout petit ; ceci d’autant que son arnaque avait été décriée par la coorporation. Mais l’homme oublié depuis avait cherché à reprendre du poil de la bête à l’occasion de la visite que le Président Macky Sall avait effectué dans son Ourossogui natal, où son absence était la plus visible ; faute de militants et de parents. Abou Abel a encore parlé, en répétant les mêmes balivernes ; à savoir que s’il est natif de Ourossogui, il a par contre grandi à Dakar dans la localité de Diamaguène-Diacksao. Ce qui traduit un complexe : celui d’avoir vu le jour là-bas dans le Fouta. Si c’était son souhait, il serait né à Dakar et au Plateau. C’est pourquoi, il ne peut pas avoir « d’ambitions locales » à Ourossogui, comme il l’a avoué dans les colonnes de l’As ; à plus forte raison qu’à Dakar et surtout Diamageune, où il est obligé de décaisser, pour remplir un car. Abou Abel a encore servi des balivernes puisque sans aucun intérêt pour les Sénégalais, qui luttent contre la cherté de la vie. Un combat dont l’a sorti le Président Macky Sall. Mais celui-ci avait fini par le bouter loin du palais de la République, parce qu’ayant découvert que son Abou Abel monnayait ses audiences, comme il le faisait avec sa plume et ses mœurs posent un problème, en privé. Mais sachant que sans Macky, qu’il qualifiait de « grand traître », il est exposé juridiquement, il fait tout pour rebondir, à travers la presse. Nous apprenons d’ailleurs qu’il s’active pour se faire inviter sur le plateau d’une émission dominicale, où il est passé bien des fois du temps où il était la gorge profonde du Palais. Mais pourvu que d’ici là, le syndrome Tamsir Jupiter ne le rattrape, parce que l’affaire commence à suinter.