L’entretien du Président Macky Sall offert exclusivement à la Rfm contenue de faire couler des salives. Ce lundi, il vastement occupé la Une de tous les journaux.
Chacun y va de sa propre compréhension et en tire sa propre analyse, c’est ce que fait ici Dr Abdourahamane Sarr, économiste, qui livre ici sa lecture de l’interview du Président de la République:
1) Il n’y a pas de situation particulière au Sénégal qui demeure une grande démocratie.
2) Tous ceux qui veulent être candidats dans son camp peuvent sortir de sa coalition et aller tenter leurs chances sans son appui. Idrissa Seck en a donné l’exemple. Ça permet de ferrer tout le monde.
3) Tous ceux qui ne sont pas éligibles et voudraient l’être peuvent répondre au dialogue. S’ils conditionnent le dialogue à son engagement à ne pas être candidat, candidature qu’il n’a pas annoncée pour des raisons stratégiques d’unité de son camp, ils ne seront pas candidats. A noter qu’après le 6 mai plus personne ne pourra s’inscrire dans les listes.
4) En réalité, il gagne du temps pour toujours garder ses troupes unies mais n’a pas besoin de dialoguer.
5) il n’y aura pas d’amnistie puisqu’une partie ne la veut pas et ce n’est même pas souhaitable au vu de tous les dossiers similaires à traiter sur demande des bailleurs (fonds Covid). Le parrainage demeura.
A cette série nous ajoutons que quel que soit le scénario, Ousmane Sonko sera candidat parce que le Sénégal a besoin de la bipolarisation actuelle BBY/YAW pour l’intérêt même de notre démocratie à la croisée des chemins.
La justice supposée indépendante enjambera la présidentielle en ce qui le concerne. Nous considérons également que dans cette bipolarisation salutaire, il y aura un candidat soutenu par le Président Macky Sall lui même puisqu’ayant la confiance totale de ses troupes qui n’auront pas construit d’alternative. On verra qui sera l’heureux élu porte étendard du bilan.