Le secrétariat exécutif du Parti socialiste s’est réuni, hier, pour se prononcer sur la vie du parti. Seulement, il était beaucoup question des faits et gestes de leur camarade Khalifa Sall. Le porte-parole des socialistes, Abdoulaye Wilane, s’est défoulé sur le maire de Dakar, qui a annoncé sa liste prochaine pour les élections législatives. A la question de savoir si le parti a abordé la candidature de Khalifa Sall, Wilane de rétorquer sans porter de gants : «je ne suis pas son porte-parole et je ne suis pas dans sa tête. Même si des camarades, durant la réunion du secrétariat exécutif, ont apporté cette information, cela ne nous concerne pas».
Très en colère certainement avec les récentes déclarations de Khalifa Sall, Abdoulaye Wilane soutient que le maire de Dakar est en train de faire «un mélange de genres pour engranger quelques sympathisants, mais ce n’est pas évident». Tout de même, il juge légitime la candidature de Khalifa Sall en tant que citoyen, mais, rappelle Wilane, le Parti socialiste reste et demeure dans Benno Bokk Yakaar pour les élections de 2017 et 2019.
Sur l’absence de Khalifa Sall à la réunion du secrétariat exécutif, Abdoulaye Wilane lâche: «c’est un coutumier des faits. Du moment qu’il n’est pas obligé de venir, je pense qu’il est en train de régler des choses beaucoup plus importantes que ce que nous faisons ici». Pour lui, Khalifa Sall et Cie se prennent «pour des messies ou des illuminés qui ne prennent jamais la parole pour se prononcer sur des questions qui participent au développement social du pays, mais juste pour être député». Et la question qui taraude l’esprit de Wilane, c’est «comment un homme qui n’est pas capable de discipliner son foyer, d’éduquer son enfant, de gérer son chef de cabinet, peut-il prétendre à diriger un peuple ?»
Le chapitre de Khalifa Sall fermé, Abdoulaye Wilane est revenu sur Bamba Fall et Cie. «Nous avons demandé à tous les députés socialistes de voter pour la levée de l’immunité parlementaire des députés socialistes, si leur degré d’implication est clair, net et précis», dit-il.
A ses yeux, même si les détenus bénéficient d’une présomption d’innocence, il les qualifie de «délinquants, de nervis». «Que la justice continue son travail et que les gens sachent que le Ps se veut un parti constant et conséquent», soutient Abdoulaye Wilane. Prochain rendez-vous des socialistes, samedi prochain, pour la réunion du bureau politique
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