Invité, ce vendredi, à l’émission « Face à Dakaractu », le ministre de la Santé est revenu sur le saccage du siège de Pastef qui se trouve dans sa commune.
« Cette question, les Sénégalais l’ont réglée en découvrant très rapidement ce qui se cachait derrière. Il y a des gens qui prenaient les Sénégalais pour des demeurés, mais la manipulation et la victimisation n’ont pas prospéré. On sait maintenant qui est l’auteur du saccage de son propre siège. Ils ont laissé les voitures et tout ce qui a de la valeur pour casser des chaises en plastique », ironise le maire de Yoff.
Interrogé sur la popularité grandissante du leader de Pastef, Diouf Sarr répond de but en blanc : « Sonko est un épiphénomène ». Il en veut pour preuve : « Y a le Sénégal du Net et le Sénégal de la réalité. Il y a le Sénégal des éleveurs qui se trouvent au Ranch de Dolly qui ont bénéficié de beaucoup de commodités sous le magistère du président Macky Sall. Avant, mes parents pécheurs n’avaient pas de moteurs en bonne quantité, il n’y avait pas de quais de pêche, on a réalisé beaucoup de quais de pêche. Il y a les bourses de sécurité familiale. Les agriculteurs du Bassin arachidier jouissent aujourd’hui d’une stabilisation du prix au producteur. Le concept de bons impayés a disparu de la réalité de l’arachide au Sénégal. Les agriculteurs touchent du cash. Avant 2012, la notion de bons impayés était structurelle dans la question de l’arachide. Dans leur environnement de production, ils n’ont plus de difficultés. Il y a le projet d’universalisation de l’hydraulique rurale qui fait qu’avec le PUDC, on a des forages un peu partout. On a démocratisé l’eau. Il y a l’électrification rurale et la suppression d’abris provisoires dans beaucoup d’écoles avec le concept zéro abri-provisoire. Le Sénégal est en marche très sincèrement. C’est pourquoi quand Sonko a pris sa 4X4 pour aller dans le Sénégal des profondeurs, il s’est rendu compte que personne ne le suivait, que ceux qui le suivaient c’était le Sénégal virtuel et non le Sénégal réel ».