Abdoulaye Diouf Sarr: « C’est dangereux d’installer la jurisprudence Khalifa Sall»

 

En marge du lancement du schéma directeur d’aménagement et de développement territorial du pôle Sine Saloum, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, s’est prononcé sur la caisse d’avance qui fait débat à la ville de Dakar.

«La question dite de la caisse d’avance mérite une bonne clarification aux yeux des Sénégalais. Il y a obligation de rendre compte. Et sur cette base, si on gère des deniers publics, en fin d’année, on doit effectivement faire la reddition des comptes et justifier», réagit le maire de Yoff.

Parlant de la caisse d’avance, il explique que «c’est un montant qui est avancé a un régis financier pour régler les urgences, mais aussi les très petites dépenses qu’on ne peut pas régler par chèque. C’est après justification qu’on réalimente la caisse à hauteur du montant déjà consommé. Donc vous voyez qu’une caisse d’avance obéit à une procédure très précise».

«A priori, le montant décaissé avait une destination. On joint (par exemple), des factures pour dire qu’on a acheté du riz. Mais lorsqu’on déclare l’achat de riz et on fait autre chose, il y a quelque part une manœuvre. Et la définition de l’escroquerie, c’est l’existence de manœuvre frauduleuse. C’est pourquoi je dis qu’il y a problème» persiste Abdoulaye Diouf Sarr.

Il pense que les Sénégalais ne doivent pas fermer les yeux et dire que cette affaire est politique. “Si on le fait, on installe la jurisprudence Khalifa Sall. Je pense qu’il est extrêmement dangereux de fermer les yeux en installant une jurisprudence Khalifa Sall pour les générations futures», conclut-il.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici