« Nous ne laisserons pas de répit à ceux qui ont trompé et continuent à tromper les Sénégalais en reniant toutes les promesses de 2012, promesses de ruptures qui devaient engager le Sénégal dans une voie nouvelle et auxquelles nous avons crues. » C’est en ces termes virulents que l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a réagi depuis que les circonstance de son divorce ont été étalées sur la place publique, au lendemain de la création de son parti l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT).
L’ancien banquier de poursuivre : « L’alternance politique promise cède la place à la restauration de tout ce que les Sénégalais avaient rejeté en 2012 comme pratiques et comme hommes et femmes ; ‘la patrie avant le parti’ a été renié au profit d’une administration, d’un secteur parapublic et d’une diplomatie devenue repaire de militants ; les cinq ans de mandat sont passés sept par un tour de passe-passe et un référendum non indispensable, mais occasion de dépenser des milliards dans le cadre de marchés passés de gré à gré ; le règne d’un clan est de nouveau présent. »