Dans un entretien à dakaractu, Abdou KhaforTouré, 1er adjoint au maire de Wakhinane Nimzattpar ailleurs Dg de la CGIS, livre les clefs de la présidentielle de février 2024. Selon lui, il faudra aller au-delà des frontières de l’Apr et de Benno pour espérer gagner le scrutin du 25 février prochain.
La prochaine présidentielle à laquelle ne prendra pas part le président sortant est une équation à plusieurs inconnus même pour les analyses les plus aguerris. Pour le 1er adjoint au maire de Wakhinane Nimzatt, le candidat Amadou Ba doit rassembler le maximum de Sénégalais au-delà de rassembler le parti, la coalition.Pour Abdou Khafor Touré, il faut aller vers les Sénégalais qui n’ont jamais voter pour Benno BokkYaakaar (BBY) et se mobiliser derrière le candidat et être dans une dynamique de victoire.
A ceux qui noyautent le projet du président affichant des airs de fidélité alors que leur projet funeste est de voir couler la barque marron-beige, Abdou Khafor Touréconsidère que les gens qui se rebellent contre ce choix réfléchi et opportun ont bien intérêt à se ressaisir.
« Tous ceux qui s’agitent autour des désaccords ne sont pas à la hauteur des enjeux », c’est l’intime conviction du directeur général de la Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS – filiale de la caisse de dépôts et consignations) qui conseille, à ses camarades, d’éviter le démon de la division qui pourrait les conduire « à la perte du pouvoir ». Dans un contexte préélectoral marqué par le contrôle des dossiers de candidature et des parrainages, Abdou Khafor Touré dit espérer un processus qui aboutira à un scrutin transparent et paisible, comme cela a toujours été le cas lors des précédentes échéances. Toutefois, sa forte conviction est que sur les 300 personnes qui ont retiré les fiches de parrainages, il n’y a plus de 20 candidats sérieux. Et les faits semblent lui donner raison au vu des résultats sortis des délibérations en cours du Conseil constitutionnel. Zahra Badiane