Gloire à Dieu, l’Ineffable, Seigneur des mondes livrés et cachés, au pouvoir absolu, Irréfragables ses ordonnances, Inamovible sa toute-puissance; Pureté au Zénith, sa prépotence, Miséricordieux, dans son omniprésence, Incommensurables ses dons, Maître des ascensions, aux immenses rayons, L’absoluteur des péchés véniel et majeur Brèches au fond des croches desséchées, Assèche nos larmes ébréchées Tout au long de l’existence rabâchée, Révélé sans souillure le Prophète (psl) Maître des terres défrichées, L’illustre grand-père du noble descendant Alaoui, Mon esprit a trébuché dans l’émission de telles proses essouchées Me voici, assis sur cette natte tissée en fil d’or à Ifrane et finie à Souss-Massa Pour chanter librement sa Majesté, Hissée aux cimes des bienfaiteurs de l’Islam, Âme pure, homme de lettre-magnanime, Force tranquille aux actions multiformes, La galaxie chante cet orme hors-norme Noble petit-fils du digne guide des Hachimis Héritier du trône, prônant Dieu dans son infinitude, Le coeur béatifié, Honneur à nous qui te chantons, Voir le météore sourire sans blessure, Rire sans larmes, Épanoui sans armes, Aiguisant l’espoir dans ses plateformes en fines formes, Altesse, me voici ravi de te célébrer, Sous cette ombre azyme, En mille proses, peintes en rose Hachim De Casa à Rabat, de Meknès à Tanger, d’Essaouira à Draâ-Tafilalt, partout où tu passes, ô Altesse, aux multiples dons, tu laisses tes traces indélébiles marquer toutes les races, brasses nocturnes aux fines tresses J’ai supplié le temps de faire agir le vent de Ceuta, miséricorde vêtue de feux, Mes yeux peu à peu observent les deux traits diaphanes qui découlent des scènes des arcanes, Écoute la voix des hommes de Dieu, radieux, Qui prient pour toi en continu, Tu es, ô Majesté, la voie des sans voies, Au cœur si profondément altruiste, Incontestablement, la voix des sans voix. J’ai supplié les profondeurs de la terre-déesse afin qu’elles m’envahissent de leurs mystères qui, en une nuit-repère, Exaltèrent mes artères de fragrances, Délice du temps, comme cette hélice en mer qui taquine les vagues douces novices, Haranguent les dauphins aux peaux lisses, crevasses à l’horizon, Laissant leur coeur te chanter sur ces terrasses avec adresse et justesse, Sous forme d’acrostiches, Ô toi, Majesté, inconditionnel disciple du Saint Coran-providence, Le salut t’est adressé en toute jouvence Ces hommes aux pas silencieux, Ces dames aux voix si envoûtantes, Ces jeunes en colonnes si ordonnées, Affinent leurs cordes vocales Pour ainsi rendre doux le chant qu’ils t’ont dédié, En reconnaissance de ton amour immarcescible au Royaume Chérifien, dont tu incarnes avec amour et dignité, l’intégrité, l’unité et la solennité, Marrakech en est le témoin vivant Sainte flamme des rameaux de Rabat, L’Oriental debout, tendant la main à Guelmim-Oued Noun, tous, marquant le pas avec déférence, Me regardant saluer avec révérence L’illustre fils de ces terres exaltées en effluence De coeur annoncé aux chœurs amorcés, Étalés sur les cieux amoncelés, Éteintes en toi les rives énoncées, Je m’appuie sur ta sagesse à resucée pour rendre douce cette panacée, Dissoute dans tes mains rincées aux effluves de jacée, Face à l’ennemi agacé Secousse des rivières aux eaux douces, Vent céleste de Fez, nulle part ailleurs, Nuit profonde, bénie soit l’aube où le Seigneur m’a inspiré d’écrire ces vers sur toi, Ô démiurge des temps modernes, refuge des orphelins, guide des sages, ami de ceux qui fréquentent, au coucher du soleil, le chemin de halage Tant de mots défilent dans mon coeur, en un temps peu bavard, qui me pousse à l’extrême audace, Ma voix taquine rossignol, Sous le vent du Sahara dompté, Vole en terre nocturne, l’aube sursaute, Me voici sur son tapis aux feuilles de Henné, Prêt à voyager loin de ma chair, près de ma conscience, Sous-couvert de ta science pour mieux te chanter ô Majesté, Mon vœu si fort est exaucé, à toi il est dédié, Ô digne père de Moulay El-Hassan, l’étoile de l’espoir en devenir Ma mémoire sillonne le temps-repère, donne raison à ses codes-mystères, où fredonnent les tambours au rythme effréné du Gnawa, Source mystique où raisonnent les panégyriques dédiés à ton noble grand-père, Invité privilégié du périmètre sacré, Isra, le long des allées tapissées en feuilles dorées, Mi’raj, orné d’anges, de louanges et d’archanges ô Majesté, tu es en vérité une grâce, en provenance du Saint Illustre, lui, le don divin, son sur nos terres et pont dans les airs Aux feux de ton visage, basané, Qui rappelle la sublime face qui a illuminé les Ansars et dompté les Quraichs, Les nénuphars faibles de désir, nichés aux phares, Frissonnent et redonnent vie au bonheur loin des heurts et des leurres, Humblement, honneur vêtu, heureux suis-je, Face à l’horreur enfouie dans les profondeurs d’autres terres, Laâyoune et ses fils te saluent Ô Majesté aux gestes si sûrs, de cure si pure, Dakhla est si émerveillé Longue vie à toi, le toit des joies, Fine loi, étreinte de foi comme une soie, Le bel air en cette nouvelle ère, Tenace et vivace aux saintes-pugnaces, En un mot, vivre sans ivresse, liesse en largesse, Vis Majesté, ta vie est synonyme d’espoir pour tout l’univers Le jour où ton grand-père revêtira le sublime manteau de la grande intercession, Tu seras de ceux-là qui auront tôt compris que ce prestigieux grade conféré Par sa divine Majesté lui sied à merveille Ô père des orphelins, gardien du temple, Nous voici satisfait de traverser ta riche vie, Ruche façonnée par un élan de service dédié aux pauvres, œuvre colossale Dont tu détiens le secret, implantée dans le décret, livret des mystères du paraclet Zephyr des coeurs en saphir, ivres de kephyr Au chemin des bédouins, la main des sains est trempée au sein du pain, suzerain éclairé, au destin peint de pin et de sapin L’Afrique généreuse te salue, Ô toi Mohamed 6, un de ses illustres fils, Serviteur de Dieu, le louable, Majesté à l’insigne imparable, Aux qualités tout arables, Roi aux parois sans désarroi, aux soins inaltérables Ton séjour sur terre est rendu avec amour sans tambour Ô Afrique, terre des hommes prolifiques Le temps est venu pour l’union L’odyssée hissée en trait d’union Les peuples te réclament, ô Altesse royale, clament ta sagesse et tes largesses, Et te déclament tel un slam sa sublime flamme = Extrait du long poème « À sa Majesté Mouhamed 6, un Zéphyr sur orbite = Sheikh Alassane Sène Humble disciple du Prophète Muhammad (psl) Guide religieux – Écrivain-poète