A. Gomis: « Le coach de Spal ne s’est pas comporté correctement avec moi »

Le gardien de but de Dijon a accordé une interview au média italien Calciomercato. Sans détours, Alfred Gomis a parlé du racisme en Italie, mais aussi de son départ de la Spal. Il garde les cages de l’équipe nationale du Sénégal. Depuis la coupe d’Afrique des nations, Alfred Gomis rassure. Après deux saisons passées à Spal, il a rejoint le club français de Dijon pour 4 saisons. Un départ rempli d’amertume !

En 2017, le gardien de but qui a fait sa formation au Torino FC, avait été prêté avec obligation d’achat à la SPAL 2013 par l’US Salernitana. Alfred Gomis a disputé 28 matchs lors de cette première saison. Une baisse est notée lors de la deuxième saison avec seulement 20 matchs. Il explique son départ. « Je suis parti pour le choix de l’entraîneur, Semplici. Je dis sereinement, mais fermement: je ne pense pas qu’il se soit comporté correctement envers moi. Chaque entraîneur est libre de prendre les décisions qu’il souhaite, mais personne ne m’a fait confiance. Mais Semplici ne m’a jamais fait confiance. les faits racontent une autre réalité. »

En effet, lors de la deuxième saison, le club l’a écarté. D’ailleurs, lors de la seconde partie de la saison, il n’a disputé que 2 matchs. Le club a recruté un nouveau gardien et a délaissé Gomis.

« Il m’a dit que j’allais bien, puis en janvier, ils ont emmené un gardien (Viviano) qui n’avait pas joué depuis huit mois. Ils ont fait deux séances d’entraînement et l’ont envoyé sur le terrain. Je respecte les choix du coach, même s’il m’a déçu. Je n’ai jamais eu de problèmes avec la direction, à tel point que nous avons renouvelé le contrat en février » avoue-t-il.

Le championnat italien est un milieu bien connu par Gomis qui y a fait son parcours junior avec Torino et a évolué dans des clubs et tout son parcours professionnel jusqu’ici. Pour lui, il faut des solutions drastiques pour éradiquer le racisme. « Tous les vestiaires en France sont plus internationaux qu’en Italie: il est donc facile de s’intégrer. Je n’ai jamais été insulté, mais lire certaines choses fait mal. Nous avons besoin de mesures radicales et même d’arrêter les jeux. Pour le faire, nous décidons ».

 

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