« Ceux qui représentent le président à Kaolack ne travaillent nullement pour lui, ils sont dans des querelles de positionnement et dans la sauvegarde d’intérêts personnels. Des ministres aux députés en passant par les ambassadeurs, et autres conseillers spéciaux, l’attitude est la même », a fustigé l’imam de l’institut islamique El Hadji Abdoulaye Niass de Médina Baye.
« Partout ils parlent de filets sociaux comme les bourses familiales, la couverture maladie universelle, mais en tant que tuteur de jeunes apprenants du coran et guide religieux de milliers de disciples, nous sommes chaque jour sollicités pour l’achat de médicaments ou pour des dons de dépenses quotidiennes », a continué de plus belle le fils du vice Khalif.
« Rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard », c’est l’appel que lance le guide religieux. « Le président doit rectifier le tir et s’ouvrir davantage aux couches défavorisées, s’il veut triompher le soir du 24 février à Medina Baye », conclut -t-il.
Avec 28 bureaux et plus de 12 milles électeurs, le centre de vote de Medina Baye est l’objet de toutes les convoitises car il est central dans la course à la commune de Kaolack.