4 des 6 sages-femmes, arrêtées dans l’affaire Astou Sokhna, risquent un an, dont un mois de prison ferme, si le juge suit le réquisitoire du Parquet.
Pour les deux autres, n’étant pas dans les liens de la détention pour cause de grossesse très avancée, le parquet a requis la relaxe.
Jugées devant le Tribunal de grande instance de Louga, elles seront édifiées le 11 mai prochain. Le procès s’est poursuivi jusque tard dans la nuit avec la plaidoirie des avocats.
Après un renvoi, le tribunal s’est replongé dans la chronologie du décès en couches de la dame à la maternité de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye. Les prévenues comparaissaient pour les chefs de « non-assistance à personne en danger ».