Chronique du Lundi d’un éternel »Mackyste » Face à la cherté des prix, Dr Malick Diop rassure les populations !!! Vêtu localement , ce week-end de » Ramadan Show » a été surtout marqué par le passage du Dr Malick Diop à la chaîne de télévision privée 2stv. Le Directeur Général de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations a donné des assurances et rappelé l’aspect situationnel aux populations. Avec un verbe rassurant, et un discours fluide, Dr Malick Diop a tenu une plaidorie pour rappeller le rôle fondamental du commissaire aux enquêtes économiques et de ses 14 services régionaux du commerce en exploitant davantage le travail de terrain de ces derniers. En effet, la conception et la mise en œuvre des politiques publiques permet , premièrement, d’identifier les problèmes ou mieux encore de connaître ,clairement, l’environnement. Deuxièmement, l’État passe à la mise en agenda autrement dit ; passer de la cherté des prix à l’homologation des prix de certains produits de consommation. Pour rappel de 2000 à 2012 , l’inflation a été énormément forte. C’est ainsi qu’au lendemain de la seconde alternance, le gouvernement du Sénégal a homologué 13 produits de consommation tels que le riz brisé non parfumé de 2012 jusqu’en 2019. Techniquement , l’homologation se fait par une renonciation aux taxes sur l’importation qui contribuaient à la mise en œuvre des politiques publiques à hauteur de 67 milliards de Francs CFA ou la subvention de certains produits. Très étonnant voir surréaliste de constater qu’à cette période, le Sénégal puisse afficher un taux de croissance économique de 6,5% à 7% ?! Habituellement, nous entendons dire que la croissance économique ne »se mange pas » par contre le calcul est tout autre. La croissance économique se mesure à travers la totalité des sommes de plus values notée dans le secteur informel (vendeur d’arachide) à la grande usine de fabrication de voitures( secteur formel). Dans un monde globalisé, il ne faut jamais considérer le Sénégal comme un pays à part entière. L’interconnexion des États est factuelle. Malgré une bonne plannification et leur interconnexion, les États sont souvent confrontés à des imprévus qui impactent directement sur les prix des produits de consommation. La récente pandémie de Covid19 est, sans doute, l’exemple le plus concret. La fermeture des frontières, le confinement mondial, la réduction du personnel de travail dans les ports et aéroports liés à la Covid19 , ont dès lors engendré une flambée des prix avec l’augmentation du prix du fret. Par ailleurs , les tensions géopolitiques survenues entre la Russie et l’Ukraine ont entraîné un blocage des échanges, une augmentation faramineuse du prix du 🌽 blé, une raréfaction du gaz et du kérosène. En effet, une telle situation appelle alors à une résilience de la part des États, et à plus de patriotisme des populations , mais aussi et surtout d’inciter les opérateurs économiques nationaux à la production que de rester ad vinam aeternam au trading. C’est ainsi que le Directeur de l’ASEPEX , Dr Malick Diop a rappelé les » trente glorieuses » de la Chine dont le seul leitmotiv était : l’adaptation à la consommation qui découlera à l’autosuffisance ! Il oriente ainsi, les populations au label » Made in Sénégal » très prisé à l’extérieur. C’est sans doute ce qui nous a permis d’afficher au minimum 10% de croissance des exportations depuis 2013. Cette performance est liée aussi à une bonne politique des exportations et une augmentation des prix . Ces éléments ont permis au Sénégal d’avoir une recette des exportations de 2884 Milliards de Francs CFA au 31 Décembre 2021 alors que le record était de 1985 milliards en 2019. Contrairement au 85% du commerce intra européen c’est à dire sur une production de 100% , 85% est destiné au marché européen avec l’Union Européenne, et au 54% du marché asiatique ; l’Afrique est à moins de 8,&% de commerce entre les pays africains. Nonobstant ce manque criard de marché intra africain, le Sénégal s’est doté d’une bonne politique d’exportation en Afrique : 42% des recettes d’exportation proviennent du marché africain. Ces recettes d’exportation englobent généralement des produits à plus values tels que le pétrole importé et raffiné au Sénégal puis exporté en Afrique, le ciment , l’acide phosphorique transformé sur place, les T I C et les services. Depuis plus de 5 ans , le Sénégal est aussi devenu le premier exportateur d’arachide avec le premier pays importateur d’arachide au monde; la Chine avec 380 000 Tonnes à l’exportation à cause de la baisse sensible du taux d’aflatoxine contenu dans l’arachide. Sur une production habituelle avant décorticage de 400 000 Tonnes, le Sénégal est est maintenant à 1 800 000 Tonnes dues aux larges performances du Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Senegalaise ( PRACAS). Face à un tableau sombre des exportations en 2012 lié au manque d’énergie qui avait conduit inévitablement à l’augmentation des facteurs de production voir manque l’inexistence de la production, le Chef de l’Etat Mr Macky Sall a mis en place les zones industrielles ( Parc Industriel de Diamniadio) , la zone économique spéciale intégrée ( Siandiara) et les agricoles( Sud, centre et nord) qui ont fini de booster considérablement les recettes d’exportation du Sénégal. En définitive, loin d’une piètre plaidoirie de méconnaissance de son sujet, Mr le Directeur de L’ASEPEX Dr Malick Diop a montré avec aisance et clairvoyance les grandes avancées initiées depuis un bon moment. Il a su donner de vraies explications aux problèmes économiques et des assurances aux populations mais surtout d’encourager ces dernières à un changement de comportement car le développement est le fait de l’homme. A titre personnel, je salue sa capacité à magnifier les réalisations du Chef de l’Etat par un argumentaire plausible mais aussi son sens hautement élevé du patriotisme économique. El H DIA , militant APR, éternel »Mackyste »!