Au moment où le cout et la disponibilité des produits pétroliers et gaziers sont actuellement fortement impactés par le conflit Russo ukrainien, où en est le Sénégal avec ses gisements en exploitation ? À Sangomar, Woodside a donné quelques infos sur le déroulement du projet. Pour le moment, les choses semblent se dérouler comme prévues. Du moins, côté timing.
«Au Sénégal, la phase 1 de développement du champ Sangomar est maintenant achevée à plus de 50 % et reste sur la bonne voie pour le premier pétrole ciblé en 2023», renseigne Woodside dans son premier rapport trimestriel de l’année, publié ce mardi.
La compagnie pétrolière informe que la fabrication des équipements sous-marins progresse et le deuxième navire de forage, l’Ocean BlackHawk, devrait commencer ses activités à la mi 2022 début 2023.
L’opérateur de Sangomar renseigne aussi que le calendrier de la campagne d’installation sous-marine a été révisé et devrait débuter au troisième trimestre 2022.
Aussi, les activités de conversion du FPSO (Navire d’extraction et de stockage du pétrole) se sont poursuivies malgré les défis causés par COVID-19, dit-elle, assurant que le deuxième et dernier périmètre d’activité de la cale sèche est terminé.
Quant au programme de forage de développement, il «progresse comme prévu et le deuxième navire de forage, l’Ocean BlackHawk, respecte le calendrier prévu pour commencer le forage à la mi-2022», dit Woodside.
L’opérateur de Sangomar dit aussi avoir reçu la confirmation du gouvernement du Sénégal sur l’une extension de la période d’exploration de deux ans pour la zone PSC couvrant SNE Nord-Spica.