Comment avez-vous vécu votre passage de Miss Sénégal à Miss CEDEAO ?
Je vais vous raconter une petite anecdote : lors de l’élection miss Cedeao, j’ai été éliminée d’office… Par erreur. Le speaker s’est trompé au moment d’appeler les candidates retenues pour la finale. Il a appelé le nom de la représentante du Ghana à ma place.
J’étais complètement abattue. Je me suis mise à pleurer. Un véritable choc parce que j’étais venue pour gagner. J’étais inconsolable jusqu’à ce que le jury me dise que c’était une erreur de la part du speaker. Finalement le jury a décidé de maintenir la Ghanénne jusqu’au tour suivant. Cependant, en dépit du fait que je sois retenue au finish, j’ai été déconcentrée, assez déconnectée puisque je m’étais démaquillée. Mais en définitive, c’est moi qui ai remporté la couronne pour devenir miss CEDEAO pour la paix. Ce qui fait de moi une ambassadrice pour la défense des idéaux de paix.
Comment s’est dessiné ce triomphe d’aujourd’hui. Par où avez-vous commencé ?Cela vous a permis de mieux vous connaître ?
Ben oui j’ai eu à faire beaucoup de petites choses sur le plan professionnel pour subvenir à mes besoins. En dehors du mannequinât, j’ai eu à faire de petits boulots comme baby-sitter par exemple, j’ai fait de petits commerces, j’ai assuré la gérance d’un télécentre entre autre… Je payais moi-même mes études, je suis issue d’une famille modeste. J’ai tellement galéré que je restais parfois des heures sans manger, mais je tenais toujours sur mes pieds, parce que j’avais l’espoir qu’un jour, tout cela ne serait qu’un mauvais souvenir. La preuve, aujourd’hui j’ai deux voitures alors qu’il y a six quelques mois je prenais le bus comme tout le monde. « Yalla wakhoul kéne dara »
Avez-vous un petit ami ? Le mariage fait-il partie de vos projets ? Que pensez vous de la virginité ?
(Rires) …Je ne veux pas en parler.Oui je compte me caser d’ici 2010 inchaallahDe nos jours, les jeunes filles ont tendance à la dévaloriser, mais elle reste toujours importante. C’est ce qui fait notre fierté. En tout cas chez nous les peulh, la virginité reste toujours sacrée chez une fille.