Pour Cheikh Tidiane Sarr, DG d’Orange Finances Mobiles au Sénégal, l’arrivée de la start-up américaine Wave a bousculé l’équilibre de l’écosystème construit par Sonatel depuis douze ans. Selon lui, tout le monde est perdant dans cette course aux prix bas.
Au Sénégal comme en Côte d’Ivoire ou désormais au Mali, l’opérateur Orange est sur ses gardes. Il a appris à répondre rapidement aux attaques commerciales de Wave Mobile Money, son nouveau grand rival venu des États-Unis.
Dernier développement en date, le 3 décembre, Orange Finances Mobiles qui commercialise Orange Money au Mali a annoncé une réduction de ses tarifs à hauteur de 1 % sur les frais de retrait pour les montants compris entre 0 et 1 million de F CFA (1 525 euros), ainsi qu’un tarif fixe de 10 000 F CFA appliqué sur les transferts supérieurs à 1 million de F CFA.
Au pays de la Teranga, Cheikh Tidiane Sarr, directeur général d’Orange Finances Mobiles Sénégal depuis septembre 2021, est allé plus loin que Wave. À la fin de novembre, cet ex-directeur de cabinet du DG de Sonatel, Sékou Dramé, a annoncé la disparition des frais de retrait et l’application d’une commission fixe de 0,8 % sur l’envoi d’argent. Il souligne qu’« avec Wave, l’équilibre des prix a été brutalement rompu ».
avec Jeune Afrique