Les propos du leader du Pastef, Ousmane Sonko, à l’occasion de la cérémonie d’investiture du candidat Barthélémy Dias de la coalition Yewwi Askan Wi Dakar, concernant la charte de la non-violence, proposée par le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal, sont loin de connaitre leur épilogue.Ce mercredi, le candidat de la ville de Ziguinchor, face à la presse est revenu en détail sur ses déclarations jugées “indécentes” par les acteurs politiques et la société civile
“Nous avions pris une posture sur la Charte de la non-violence proposée par certains acteurs. Je voudrais préciser d’abord que je ne parle pas au nom de la coalition Yewwi Askan Wi. Mais j’ai parlé en mon nom personnel et au nom de mon parti Pastef car je suis bien placé pour parler en son nom.
“J’ai parlé comme je le devais et comme nous l’aurions souhaité. Malheureusement ç’a suscité un débat national. Je voudrais préciser que mon propos ne s’adresse pas aux militants qui ont déjà leur appartenance encore moins à ceux qui pensent tout maîtriser.” précise d’emblée Ousmane Sonko.
Contrairement à ceux qui pensent autrement, “Mon propos s’adresse au peuple averti et ce malgré toutes les tentatives de manipulation. Mon intention n’était pas d’insulter ni de faire mal. Le Sénégal est un pays où il est très difficile de dire la vérité, car même si on dit la vérité, les gens diront qu’on les a insultés. Ce qui doit s’arrêter”, s’est-il défendu.
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