uste après sa libération, le maire sortant de Mermoz-Sacré-Cœur a fait face à la presse. D’emblée, il a lancé à l’endroit des journalistes : «J’ai déjà dit que je ne retournerai pas au tribunal!». Selon lui, «la démocratie sénégalaise est aujourd’hui malmenée, agressée et cela, on ne peut pas l’accepter ».
Le dossier du meurtre de Ndiaga Diouf a été renvoyé au 1er décembre prochain par le président de la Cour d’appel de Dakar, ce jour.
« On ne peut pas le tolérer. Et, je suis au regret de dire que le comportement de cette justice est beaucoup plus que suspect parce qu’ils se sont empressés de reporter ce procès alors que je n’étais même pas arrivé au tribunal. C’est comme ce qui s’est passé mois de mars (Affaire Ousmane Sonko contre Adji Sarr). C’est un justiciable qui devait se rendre au tribunal et qui est empêché par la gendarmerie nationale et la police nationale », a fait savoir Barthélémy Dias. Qui insiste : « Cela n’honore pas notre République. C’est la raison pour laquelle, j’avais eu à le dire lors de ma conférence de presse, le 7 juillet lors de mon dernier passage au tribunal, il n’avait jamais été question de retenir une date ».
Pour terminer, le prévenu a laissé entendre : «Ce qui se passe dans ce procès n’est rien d’autre qu’une instrumentalisation de la justice par les hommes politiques qui sont bien connus et bien identifiés. Donc, nous continuons à dénoncer cette volonté de vouloir museler des hommes politiques, à hypothéquer l’avenir de certains hommes politiques et remettre en cause tous les acquis démocratiques depuis les indépendances ».