Pris en tenailles par deux cabales successives, l’opposant Thierno Bocoum, à la tête de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (AGIR) dénonce des coups en dessus de la ceinture. « On m’accuse d’avoir tué mon propre fils », s’indigne-t-il, dans JA.
« Je considère ces actes comme normaux dans le cadre du champ politique d’une démocratie comme le Sénégal où la contradiction est la norme. Mais cette affaire a ensuite pris une ampleur qui dépasse les limites de la liberté d’expression en démocratie. Car un Sénégalais de la diaspora [Ousseynou Seck] a attenté à ma dignité et à mon honneur à travers des accusations personnelles que je ne peux laisser sans réponse. Notamment celle, ignoble, qui concerne mon défunt fils, décédé à l’âge de 2 ans, en 2014, après s’être noyé accidentellement. La personne à l’origine de cette affaire, qui s’est exprimée sur les réseaux sociaux, est allée jusqu’à m’accuser d’avoir tué mon propre fils ! Ces calomnies terribles, guidées par la pure méchanceté, sortent clairement du jeu démocratique. Et cela a affecté mes proches et ma famille. En politique, je suis préparé à subir les attaques, quelles qu’elles soient. Mais la limite a été atteinte. »
« Je considère ces actes comme normaux dans le cadre du champ politique d’une démocratie comme le Sénégal où la contradiction est la norme. Mais cette affaire a ensuite pris une ampleur qui dépasse les limites de la liberté d’expression en démocratie. Car un Sénégalais de la diaspora [Ousseynou Seck] a attenté à ma dignité et à mon honneur à travers des accusations personnelles que je ne peux laisser sans réponse. Notamment celle, ignoble, qui concerne mon défunt fils, décédé à l’âge de 2 ans, en 2014, après s’être noyé accidentellement. La personne à l’origine de cette affaire, qui s’est exprimée sur les réseaux sociaux, est allée jusqu’à m’accuser d’avoir tué mon propre fils ! Ces calomnies terribles, guidées par la pure méchanceté, sortent clairement du jeu démocratique. Et cela a affecté mes proches et ma famille. En politique, je suis préparé à subir les attaques, quelles qu’elles soient. Mais la limite a été atteinte. »
Avant ces graves accusations, l’ex collaborateur d’Idrissa Seck, leader de Rewmi, est accusé par l’ex-coordinatrice de Toute Tampi, Fatoumata Ndiaye, d’avoir bénéficié de pots-de-vin. Quid de la plainte annoncée ? « Nous avions prévu de déposer notre plainte au lendemain du Magal de Touba, le 28 septembre. C’est alors que nous avons reçu un appel de l’avocat de Fatoumata Ndiaye, qui nous a informés que celle-ci prétendait s’être trompée, qu’elle voulait s’en excuser et qu’elle était même prête à faire une déclaration publique à cet égard. Elle s’est rétractée avec une déclaration télévisée dans laquelle elle a dit qu’elle était fâchée et qu’elle s’était contentée de répéter quelque chose qu’elle avait entendu ailleurs », renseigne-t-il.
Entre le marteau du pouvoir et l’enclume de l’opposition, Bocoum reste droit dans ses bottes. « Nous avons dénoncé le fait que l’on n’ait pas donné la chance à un large rassemblement de l’opposition. Cette dispersion dans nos rangs est une très mauvaise chose. »
À l’en croire, c’est cette prise de position qui lui vaut les récentes attaques : « Tout ce que je peux dire, c’est que depuis ma fameuse déclaration, je me retrouve entre le marteau du pouvoir et l’enclume de l’opposition. Je peux même dire, après avoir conduit mes enquêtes, que 99 % des attaques contre ma personne viennent de l’opposition ».
Toutefois, Thierno Bocoum estime que ses convictions d’opposant n’ont pas varié : « Ce qui importe, c’est d’envisager l’après 2024, qui doit marquer le terme des deux mandats successifs de Macky Sall. Si notre position sur ce sujet mécontente des membres de l’opposition ou du camp au pouvoir, cela n’aura aucune incidence sur notre volonté de promouvoir le meilleur pour notre pays. »