L’inspecteur départemental de l’éducation de Vélingara a mis en place un dispositif de supervision de l’effectivité de la rentrée des classes le 14 octobre prochain et donner des instructions et recommandations dans ce sens. Toutefois, le déficit en enseignants et les nombreux abris provisoires favorisent-ils l’atteinte de cet objectif ?
Le 11 octobre 2021 est fixé jour de rentrée des classes pour le personnel enseignant et administratif et le 14 du même mois sera le tour des élèves. L’inspecteur départemental de l’éducation de Vélingara, Déthiouck Samba, veut ce jour-là, que «les élèves devront se rendre à l’école avec un minimum de fournitures pour suivre des cours. Même s’il y a 2 élèves par classe, il faut démarrer les enseignements. C’est ainsi seulement que tout le monde sera convaincu de l’effectivité du démarrage des cours». Il a donné ces instructions, mercredi passé, au cours d’un Comité départemental de développement axé sur la rentrée des classes. Il ajoute : «Il y a une équipe de supervision composée d’inspecteurs et des autorités administratives pour les différentes zones pédagogiques. D’abord, pour la rentrée du personnel et puis pour celle des élèves. Les chefs d’établissement doivent faire le point sur la présence du personnel.»
En clair, le chef de cette circonscription éducative de la région de Kolda veut rendre opérationnel le slogan «Ubbi tey jang tey», c’est-à-dire démarrer les cours dès le premier jour de rentrée des classes. Toutefois, des interrogations persistent sur l’opérationnalité d’un tel slogan, pour tous les élèves. La cause ? C’est l’inspecteur, himself, qui en parle : «Il y a 104 enseignants qui vont manquer à l’appel le jour de la rentrée, tous cycles confondus, dont 71 pour l’élémentaire et le reste pour le moyen et le préscolaire.» En plus, «nous avons 227 classes en abris de fortune dans les écoles. Certains collèges sont entièrement en abris provisoires». Sous ce registre, le préfet du département, Saïd Dia, qui a présidé la rencontre, appelle les chefs d’établissement et la communauté à trouver des stratégies internes pour maintenir tous les élèves en classe et être patients : «L’Etat du Sénégal a recruté 5000 enseignants qui seront affectés au courant de l’année scolaire, peut-être au mois de novembre, le temps de leur formation. Pour les abris provisoires, je veux en avoir la situation exhaustive pour en informer la hiérarchie et chercher des partenaires étatiques et non étatiques.»
L’inspecteur de l’éducation, tout comme le préfet du département, a sollicité la contribution des associations des parents d’élèves pour le désherbage et la désinfection des cours et salles de classe, tout en évitant d’épandre des produits chimiques dans les cours d’école, parce que le temps de rémanence de ce produit sur le sol est relativement long.
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