Serge Aurier a été envoyé en CFA jusqu’au 20 mars inclus, selon la sanction communiquée ce vendredi soir par le Paris Saint-Gemain à l’égard du latéral droit ivoirien. Ce dernier a su trouver quelques arguments pour apaiser sa direction.
« Le joueur a reçu des mains d’Olivier Létang, directeur sportif adjoint, la notification d’une mise à pied disciplinaire de six jours, qu’il a déjà exécutée dans le cadre d’une mise à pied conservatoire prononcée dès le 14 février. Par ailleurs, (…) la direction du Club (…) a décidé de mettre Serge Aurier à la disposition du groupe d’entraînement de l’équipe du Club évoluant en CFA à compter du lundi 29 février et jusqu’au dimanche 20 mars inclus ». Serge Aurier est fixé sur son sort.
Dans un communiqué publié ce vendredi soir sur le site officiel du Paris Saint-Germain, le club de la capitale confirmait l’envoi en CFA de l’arrière droit pour quelques semaines. Loin d’un éventuel licenciement qui avait un temps pu être envisagé, cette sanction reste ferme, et envoie un message au latéral, dont l’attitude sur le réseau social Periscope en avait choqué plus d’un : « On voulait marquer le coup et le joueur a finalement bien compris la portée de son geste », indique un membre du club francilien dans les colonnes du Parisien.
Mais pour d’autres, cette punition reste beaucoup trop modérée au regard de l’émoi suscité par l’affaire. Alors, comment expliquer pareil compromis ? Selon L’Équipe, c’est le comportement de l’ancien Toulousain au moment de son entretien disciplinaire lundi qui a joué un rôle prépondérant sur la nature de la sanction. En effet, abattu et reconnaissant ses torts, l’international ivoirien s’est proposé pour œuvrer auprès des jeunes dans le cadre des actions entreprises par la Fondation PSG, sur le principe des travaux d’intérêt général. Une initiative qui a pesé dans la balance au moment d’édicter une sanction.