Pape Samba Kane-Mamadou Oumar Ndiaye : c’est ce binôme, aux allures de police secrète russe en temps de Guerre froide, qui prend pour cible Mame Mactar Guèye de Jamra. Deux grandes plumes que j’ai admirées, dans ma prime jeunesse.
Le livre « Profils » de Pape Samba Kane-un recueil de portraits rédigés dans les colonnes du défunt Cafard Libéré entre 1987 et 1990- est chez moi un livre de chevet. En fin 1990, j’ai eu la chance,
à l’âge de douze ans, de lire le premier numéro du Témoin et je suis un fidèle lecteur des chroniques de MON depuis lors.
C’est pourquoi je ne suis pas surpris. La querelle de Mamadou Oumar Ndiaye contre Jamra ne date pas d’aujourd’hui. Les plus jeunes l’ignorent, mais je n’ai pas oublié les attaques à l’arme lourde de MON contre feu Latif Gueye, dont le seul tort a été de fustiger la tenue de Miss Jongama, qui n’était rien d’autre qu’une séance d’exhibition, au moyen de déhanchements érotiques, des rondeurs de sulfureuses driankés. C’était vers l’an 2000. Dakar comme Paris alors…
En tout homme et en toute heure, il y a deux postulations simulées : l’une vers Dieu, l’autre vers Satan. Avec le temps Mamadou Oumar Ndiaye n’a pas changé hélas. Mais qu’il sache que la liberté d’expression commence là où s’arrête la liberté des autres et nous sommes libres de militer pour la sauvegarde des valeurs religieuses !
De plus, le grand journaliste qu’il est peut choisir d’autres sujets, au lieu de donner l’air de faire la promotion de séries quasi pornographiques. Il lui suffit de faire embuer sa grande plume dans le calvaire des inondations pour rendre un plus grand service à la société.
Pour le reste, nous demandons à Mame Mctar Guèye et Cie de toujours exécuter la consigne de la résistance transmise par Latif Guèye depuis son tombeau contre les forces obscures, quelque soit leur puissance de feu médiatique.