En effet, l’absence de Conseil supérieur ne saurait cacher le malaise qui se propage dans ce corps. Il y a de nombreux magistrats qui attendent leur réintégration, ce qui devait se faire après détachement, en sus des nombreux postes vacants qui n’ont pas été remplacés.
C’est le cas du Doyen des juges qui est toujours en l’état, de même que le premier avocat général de la Cour suprême qui est parti en retraite. Il y a aussi le Procureur général (Pg) de Thiès qui est décédé, mais n’est toujours pas remplacé, non sans oublier le premier président de la Cour d’appel de Ziguinchor, lui aussi en retraite. Des informations que Leral a vérifiées auprès des hommes en toge.
Nécessité de rotation
Pour les magistrats, il y a aussi cette nécessité de rotation et de changement. “Mais, pour l’instant et depuis un temps, aucun conseil supérieur de la Magistrature pour normaliser une telle situation. ce qui est inédit. Pour dire que c’est le cas de l’ex DC de Aly Ngouille Ndiaye et d’autres attendent depuis novembre 2020. Un fonctionnaire doit toujours être en position statutaire et réglementaire”, révèle la source très au cœur du dossier.
C’est le statu quo au niveau de l’administration de la magistrature qui attend d’être “blanchi” pour son bon fonctionnement. En attendant d’avoir la bonne réponse.