Les membres du Frapp ont réagi, suite au licenciement de délégués officiant à l’usine Twyford. «Le Secrétariat exécutif national (Sen) du Frapp vient d’apprendre le licenciement arbitraire de 16 délégués des travailleurs de l’usine Twyford. Il y a quelques mois, le Frapp avait alerté sur la gestion esclavagiste de la direction chinoise de cette entreprise. Le ministre du Travail et le président de la République n’ont rien fait», ont-ils signalé.
Avant de poursuivre : «Tout comme ils ont assisté aux licenciements à la Gco, à Wari, au Conseil départemental de Ranérou-Ferlo, à la société Bia Sénégal, à Excellec, à Sigelec, à Vfs Global… Tout comme ils assistent, complices, à l’exploitation des travailleurs d’Eiffage Marine, de la Brioche Dorée, etc. Tout comme l’État du Sénégal maintient les travailleurs de Abs dans une situation dramatique».
C’est pourquoi, indiquent-ils, le Frapp continue à dire que parler de la situation de l’emploi au Sénégal, c’est parler aussi des emplois existants, de la violation flagrante des droits des travailleurs. «Beaucoup de travailleurs sont licenciés abusivement, comme s’il n’y avait pas de ministre du Travail au Sénégal», déplorent-ils.
«Le Frapp demande la démission du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr»
Le Frapp interpelle les syndicats et les centrales syndicales «qui semblent avoir signé un pacte pour assurer leur collaboration dans l’oppression des travailleurs au Sénégal». Aux travailleurs, «le Frapp a exprimé sa solidarité et a promis de participer à leurs luttes».
Dans un autre registre, le Sen «rappelle aux Sénégalais qu’il y a 373 jours, le Frapp saisissait l’Ofnac sur des faits graves dans la gestion du beau-frère de ministre Mansour Faye». Toutefois, il dit attendre encore d’être édifié quant à la suite à donner à cette affaire.
Sur cette lancée, il rappelle qu’«il y a trois ans, mourrait Abdoulaye Timéra, renversé par une voiture de police roulant en sens inverse». «Jusqu’à présent, le Frapp exige vérité et justice», a-t-on indiqué.
Par ailleurs, le Frapp a déploré la mort de quatre bébés à l’hôpital de Linguère. «Quatre bébés tués par un incendie qui s’est déclaré dans l’hôpital. Le Frapp présente ses condoléances aux familles. Ces morts font suite à plusieurs défaillances graves dans le secteur de la santé. Le Frapp demande la démission du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr», lit-on dans le document signé par le Sen du Frapp.