Marième Dial de « Maîtresse d’un homme marié » a décidé de se séparer de Marodi. L’actrice de la série phare sénégalaise qui s’est exportée dans la sous-région est convaincue qu’elle n’est pas bien payée. Raison pour laquelle elle est absente de la saison 3 de ladite série. Nous revenons avec vous sur la genèse de cette mésentente entre l’actrice et la maison de production.
Marième Dial n’a pas attendu longtemps pour donner les raisons de son absence dans la troisième saison de « Maîtresse d’un homme marié ». Sans détour, l’actrice a fait part de sa frustration dans la collaboration qui la liait à Marodi.
Le message de Marième Dial
« Si je ne vis pas de mon art, autant arrêter. Être une « star » et avoir des problèmes à payer mon loyer ou mes factures, à quoi ça sert. A la base, je suis une artiste, j’ai choisi de faire ce métier par amour, par passion… mais aussi pour gagner ma vie. Combien d’artistes en Afrique sont morts ou ont fini mal parce qu’ils n’ont jamais pris leur travail au sérieux ? Non STOP ! Je ne suis pas une artiste qui fait des SOS pour qu’on lui paye ses médicaments ou son loyer. Non ! Je suis une artiste qui travaille et qui mérite d’être payée et respectée. #JeVisDeMonArt » déplore Marième Dial sur Instagram.
Le voyage à Abidjan
La série « Maîtresse d’un homme marié » a dépassé nos frontières. L’aura de cette production de Marodi était inattendue et chaque épisode pouvait facilement atteindre 2 millions de vues. Les acteurs de la série, durant leur voyage à Abidjan, ont été accueillis en grandes pompes. Ils ont réussi à reproduire le même effet que la venue de Vaidehi au Sénégal. Le déclic est venu de là parce que ces acteurs sont passés de simples artistes à des superstars continentales. Et celle qui a vu sa vie décollée en quelques épisodes, c’est bien Marième Dial. Elle est aimée de partout en Afrique et son image n’est désormais plus inconnue des observateurs du cinéma africain.
La partie immergée de l’iceberg
Des acteurs sénégalais qui débarquent à Babi et sont accueillis comme des « Hollywoodiens », il fallait forcément assurer derrière. Au Sénégal, nombreux sont ceux qui sortent dans le petit écran en embrassant des vies de rêve alors qu’en réalité, ils ne parviennent pas à joindre les deux bouts. Ce sont des journalistes, des acteurs, des animateurs… En attestent tous ces artistes qui, en fin de carrière, malades, ne peuvent même pas bénéficier d’une assistance maladie si ce n’est les aides récoltées. Être une célébrité au Sénégal, ce n’est pas chose aisée ! Les téléspectateurs ne verront jamais un personnage mais une personne qui a réussi sa vie et qui est loin de tous ces tracas du dur quotidien du Sénégalais lambda.
Des projets dans un avenir proche
Si Halima Gadji a décidé de ne plus jouer le rôle de Marième Dial dans la série « Maîtresse d’un homme marié », c’est qu’elle prépare en réalité une surprise à côté. Ne soyez guère surpris de voir l’actrice dans une toute nouvelle production sénégalaise ou même africaine. La jeune artiste, plus que prometteuse ne va pas chômer longtemps avant de s’afficher dans le petit écran au grand plaisir de ses millions d’admirateurs. Celle qui fait des aller-retours incessants entre Abidjan et Dakar est bien ambitieuse pour rester coi dans son coin. Les producteurs ne manquent pas et nous sommes sûrs qu’ils seront nombreux à vouloir s’attacher les services de la « maîtresse d’un homme marié », n’en déplaise à Marodi. La concurrence s’annonce terrible entre les maisons de production sénégalaises. A moins que Marième Dial ne débute une nouvelle carrière en Côte d’Ivoire où elle a noué pas mal de contacts dans le milieu du cinéma.
Si, aujourd’hui, des artistes vont jusqu’à refuser des cachets, les trouvant misérables par rapport à leur tallent ou leur apport à une production, c’est que le cinéma sénégalais est tout simplement en plein essor.
METRODAKAR