Dans son livre L’art du mensonge politique Jonathan Swift pose une question simple : faut-il tromper le peuple pour son bien ? Ousmane Sonko le jeune virtuose du mensonge de la scène politique sénégalaise a clairement choisit de répondre oui à cette question et d’en faire la sève nourricière de chacune de ses actes politiques.
Fort heureusement pour le peuple sénégalais . Le déploiement et les incursions intempestives de sa force de frappe du mensonge lui valent aujourd’hui d’être la risée de tous les esprits libres imperméables aux injures, aux violences verbales et au terrorisme de ses troupes sur les réseaux sociaux. Aucun de ses discours ne résiste à l’analyse.
Le chantre du patriotisme qui préfère les effluves et lumières feutrées des salons de massage de la capitale sénégalaise aux effluves et lumières tamisées de sa chambre à coucher s’est emmêlé les pinceaux dans l’exercice de travestissement des faits qui l’opposent à la jeune orpheline Adji Raby Sarr. Tout mensonge est une bassesse, et sans exception. Jacques-Henri Meister ; De la morale naturelle (1788)
Ses premières dissimulation s qui ont permit son entrée fracassante en politique est l’utilisation des dossiers estampillés du sceau de la confidentialité en violation de toutes les règles de la déontologie de l’administration sénégalaise afin de se faire radier de l’administration sénégalaise s’octroyant ainsi abusivement la posture de victime du régime. Il n’en était rien. Ousmane Sonko voulait démissionner pour créer Mercalex sa fameuse société dont il ne se souviendra plus du nom lors d’une émission télévisée. Un autre mensonge . Comment un chef d’entreprise peut il oublier le nom de sa société ? Phocylide de Millet nous disait que le mensonge suppose toujours ou l’envie de cacher le mal que l’on a fait, ou de déguiser celui que l’on veut faire ; le mensonge est un acte lâche.
Citation de Phocylide de Milet ; Les sentences et adages – VIe s. av. J.-C.
Autre dissimulation de taille est celle de la propriété intellectuelle de son livre basé sur des recherches – révélations sur le pétrole sénégalais. Il oubliera de préciser que l’essence de ses révélations sont le fruit des recherches de Baba Aidara un compatriote basé aux États Unis. Citer l’auteur des recherches aurait augmenté la valeur intellectuelle de cet ouvrage.. Le mensonge a dégradé la valeur de l’œuvre.
Une autre fausseté son attachement à l’éthique et à la morale. Il s’installera au cœur du débat politique en arborant le brassard de capitaine émérite des sénégalais aux mains propres l’affaire Adji Sarr a révélé un homme obsédé par les plaisirs de la chair au point de violer le couvre feu pour satisfaire les fantasmes obsessionnels dignes de Sodome et Gomhore avec des jeunes filles esseulées et socialement vulnérables Il abusera ainsi non seulement de son laisser passer mais aussi de sa toute puissance pour réduire ses jeunes proies en esclaves sexuels. L’homme politique Ousmane Sonko est ainsi en lui même un mensonge politique. Il sait colorer la nature, et à prouvé être un grand simulateur et dissimulateur mais fort heureusement la corde du mensonge est toujours trop courte.
Dans le dossier Ousmane Sonko vs Adji Raby Sarr, Ousmane Sonko, Ndeye Khady, Bassirou Diomaye Faye, El Malick, Pape Ale Niang, et toute la nuée de journalistes menteurs constituant la force de frappe du mensonge de Ousmane Sonko ont eu un problème de concordance des temps . Leurs affirmations et déclarations en quinconce ont finit par anéantir toute chance de convaincre même les plus faibles d’esprit de la dernière dissimulation qui est celle de travestir une banale affaire de mœurs en complot politique. Kant disait que le mensonge est toujours odieux quand on en profite . Ousmane Sonko et sa société des menteurs ont perdu la partie de poker menteur auquel ils avaient invité le peuple sénégalais causant ainsi la mort de 13 jeunes innocents et des pertes matérielles évaluées en milliards de nos francs. Les responsabilités une fois établies les coupables de ces violences imposées à notre peuple devront être punis sans faiblesse coupable. Ni Ousmane Sonko, ni Pasteef ne devraient se prévaloir de leurs propres turpitudes. Flechier disait que nulle raison ne pourrait justifier le mensonge.
Aujourd’hui le leader de Pasteef Ousmane Sonko a perdu sur le terrain de la morale. son terrain de prédilection. Il a de son propre gré choisit de faire du mensonge son instrument politique de predilection et il a perdu. Il a aujourd’hui deux impératifs pour sauver ce qui lui reste d’honorabilité : accepter sa faillite morale, arrêter sa fabrique du mensonge et assumer les conséquences des errements nocturnes. En tout C’est tout le mal que l’on lui souhaite.
Françoise Hélène Gaye Ditwiler
Présidente du Collectif de défense des droits de Adji Sarr ( CODDAS).