Cher Ousmane,
Il y a deux semaines, je m’étais adressé à vous à travers une correspondance ouverte pour vous exprimer toute ma déception en tant que Patriote engagé. J’étais prêt à tous les sacrifices pour mener naïvement le combat de votre protection que je pensais juste et noble. Je me réjouis, aujourd’hui, de constater que vous avez bien lu ma correspondance au vu des nombreuses réponses, réactions et commentaires que j’ai reçus venant d’éminentes personnalités de PASTEF, de militants, de membres de votre propre famille et de simples concitoyens.
Globalement, ces réactions m’ont beaucoup conforté sur les raisons de ma déception envers vous, puis elles ont raffermi ma ferme détermination à m’inscrire, désormais, dans un farouche combat contre vous afin que tout le monde comprenne, enfin, que vous êtes très loin et bien différent de la personne que vous feignez incarner.
En effet, il est important que vous comprenez que nombreux sont ceux qui vous côtoient et vous suivent, le sourire en coin, à longueur de journée dans vos tournées lassantes et insensées chez les familles des victimes, blessés, ex-détenus et leaders de l’opposition.
Vous devez vous rendre à l’évidence : personne ne vous a rien fait. Car, c’est vous Ousmane SONKO qui avait vendangé l’espoir que toute une génération ou peuple a cru devoir porter en vous, en vous rendant de manière répétée, en cachette, dans ce salon Salace de beauté uniquement pour des parties de plaisir avec votre Seytané, en l’occurrence la demoiselle Adji SARR. Par ce comportement indigne et irresponsable, vous avez jeté l’opprobre sur vos deux épouses, vos enfants, vos frères et sœurs avec qui vous partagiez l’idéal PASTEF. Comme moi, plusieurs milliers de compatriotes ne vous pardonneront jamais un tel comportement et s’inscrivent comme moi dans une dynamique radicale de vous combattre à la dimension de cette haute trahison.
Sachez que vous avez déçu, au niveau de PASTEF, plus d’un Patriote. Ce qui explique, le silence de plusieurs responsables qui ont choisi, depuis la sortie de Mlle Adji SARR, de se taire et de raser les murs, toute honte bue, simplement parce que tout le monde a fini par comprendre que vous avez sacrifié un noble projet de société sur l’autel de vos bas instincts, voire de simples parties intimes avec une jeune demoiselle qui n’a pas encore dit tout ce qu’elle sait et détient contre vous.
Cher Ousmane,
Pour vous rafraîchir la mémoire, je reprends des propos de Fadilou Keita, éminent membre du Directoire de PASTEF, sur le plateau de Walf Tv, comme quoi Pastef n’est pas votre idée ou projet, mais celui de plusieurs cadres, venus de différents horizons, qui vous avaient fait confiance pour en prendre la direction. Aujourd’hui, de par vos actes et manquements, ces cadres sont en droit de vous demander de vous retirer provisoirement de la direction de ce Projet. Le temps que cette affaire de mœurs soit élucidée par la justice.
Au lieu de répondre aux graves et précises accusations de la demoiselle Adji SARR, au sujet des relations intimes que vous avez constamment entretenues avec elle ou sur cette supposée grossesse dont elle vous accuse, vous préférez opter pour des tournées au niveau de la classe politique, de détenus élargis de prison ou de blessés dans le but de détourner les attentions et attentes des Sénégalais sur ces graves accusations portée contre vous.
Ayez dans votre conscience que vous êtes l’unique responsable de ces 14 morts, des importants dégâts, ainsi que du séjour en prison de toutes ces personnes arrêtées pour la simple et bonne raison que vous avez entraîné tout un peuple dans un combat qui était loin d’être patriotique ou politique. Vous avez utilisé tout le monde comme bouclier pour maquiller votre implication réelle et constante dans cette affaire de mœurs avec d’importants moyens dégagés, des stratégies bien définies, et même l’implication de milices armées comme ce voyou tirant avec un pistolet sur le portail d’un supermarché Auchan ou ce multirécidiviste blessé et arrêté à l’hôpital Le Dantec, sans compter les nombreux groupes réactionnaires spontanément montés avec comme objectifs de s’attaquer à des cibles bien identifiés.
Cher Ousmane,
En toute bonne foi, je pensais sincèrement que vous alliez prendre prétexte de la commémoration de notre fête de l’indépendance pour prononcer un discours de pardon et d’éclaircissements et non ce post d’hommage sur votre page Facebook. Vous avez l’obligation de demander publiquement pardon aux familles des 14 décédées et à l’ensemble des personnes qui ont eu à séjourner en prison. Toutes ces personnes ont commis l’erreur de se battre pour vous, car pensant que vous étiez victime d’une tentative de liquidation politique du régime en place. Comme bon nombre de Sénégalais, je pensais que vous alliez enfin répondre, mot par mot, aux révélations de Mlle Adji SARR, si oui ou non vous avez entretenus des relations intimes, comme elle l’a martelé avec beaucoup de précisions.
Aujourd’hui, il est clair que vous êtes devenu la risée de toute la classe politique sénégalaise pour la bonne et simple raison qu’elle a fini de comprendre que vous l’avez berné en l’engageant dans un combat qui allait faire basculer le Sénégal dans le chaos, uniquement pour préserver votre image dans cette sale affaire de mœurs dont vous êtes le principal responsable et répondant. Vous avez roulé dans la farine toute la classe politique, car les propos de Mlle Adji SARR ont fini de convaincre ses principales composantes sur votre implication réelle, à travers une série de relations intimes consentantes, dans ce que vous appelez un complot.
Votre implication dans cette affaire de mœurs ne fait plus l’objet de doute si l’on se réfère au
Communiqué de l’ancien Président Abdoulaye WADE, en date du 14 février 2021, qui écrit : «J’ai le sentiment que Sonko a manqué de prudence et a été piégé. Apparemment, son inexpérience a été exploitée par un adversaire puissant et futé qui connait ses faiblesses (…)».
À l’audio WhatsApp imputé au maire Barthélemy Dias en date du 21 mars dernier,
À la nouvelle attitude de Bougane Guèye Dany,
La distance prise par la coalition dénommée Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) autour de l’ancien PM Abdoul Mbaye,
Votre audience annulée avec le Khalife Général des Mourides, Sérigne Mountakha Mbacké,
Le refus bien habillé des envoyés du Khalife des Mourides de vous remettre l’argent que le Saint Homme a déjà en guise de soutien aux familles des personnes décédées et des blessés,
La fronde en gestation dans PASTEF pour vous débarquer.
Cher Ousmane,
Du point de vue de la Charia, qui semble être la vraie loi qui doit vous être appliqué, d’après l’image de musulman Salafiste que vous incarniez, vous êtes fautif pour le péché d’adultère. En tant que marié, vous tombez sous le coup de la loi islamique qui abhorre les rapports sexuels en dehors des liens du mariage. L’islam et la Charia définissent l’adultère comme un crime obscène ; c’est à dire tout chevauchement extra-conjugal. C’est pour cette raison que l’islam et la Charia ont mis en place toute une panoplie de sanctions dont la plus importante est la flagellation. Avec cette sanction, la femme adultère (Adja SARR) ou l’homme adultère (Ousmane Sonko) doit recevoir publiquement, devant des témoins musulmans, 100 coups de fouet sans aucune forme de pitié dans l’exécution, si l’on croit à Allah et au jugement dernier.
En effet, compte tenu de votre statut de musulman pratiquant, vous ne devez pas attendre la sentence d’un tribunal. Pour redevenir musulman et effacer ce péché, la seule issue qui s’offre à vous est d’avoir le courage et la posture de ce jeune compatriote auteur d’adultère qui s’est rendu, le jeudi 19 novembre 2020, dans la cite religieuse de Thiénaba pour recevoir publiquement devant l’Imam de ladite localité les 100 coups de fouets prévus par l’islam et non d’avoir cette posture indigne et irresponsable tendant à vouloir brûler le pays uniquement pour couvrir vos fautes et manquements devant votre religion, vos épouses et les Sénégalais. Aujourd’hui, personne ne doute des relations intimes que vous avez constamment entretenues avec la pauvre Adja SARR, raison pour laquelle, vous avez l’obligation d’avouer par respect à ce peuple et aux milliers de concitoyens qui étaient massivement sortis.
Personnellement, je ne vous pardonnerai jamais de m’avoir mêlé naïvement dans un combat qui n’avait rien de patriotique, politique ou national. Reconnaissez que par votre faute, notre économie a perdu des milliards en termes de dégâts et 14 morts que vous aurez toujours dans la conscience parce que tués, non pas pour un combat noble, mais uniquement parce que manipulés dans un combat qui n’était pas le leur, mais celui d’un homme qui a trompé ses deux épouses, toute une classe politique et tout un peuple.
Avec le recul, cette attitude ne doit pas surprendre. Car, dès le début de votre carrière politique, vous dégagiez les allures d’un homme arrogeant, violent verbalement et autoritaire que les derniers évènements malheureux viennent de confirmer.
Cher Ousmane,
N’est-ce pas vous qui théorisait, en 2017, en des termes sans équivoque, que tous les anciens président du Sénégal devaient être alignés et fusillés : «Nos politiciens sont des criminels, ceux qui ont dirigés le Sénégal depuis le début mériteraient d’être pendu ; ce qui ne serait pas un péché…» ?
N’est-ce pas vous qui attaquait violemment Ameth Khalifa NIASSE que vous aviez taxé d’être dans tous les complots que l’Afrique a connu depuis notre indépendance ? Sans oublier de l’avoir traité tantôt de Salafiste, Wahhabite ou Chiite selon ses intérêts du moment. Pourtant, ce même Ameth Khalifa Niasse a pris des positions courageuses sans arguments pour vous défendre, dans vos problèmes de mœurs avec Mlle Adji SARR, et promis de vous rabibocher avec Macky SALL.
N’est-ce pas vous qui, en septembre 2020, depuis la Casamance, taillait en morceaux Bougane Guèye Dany que vous aviez qualifié d’opposant de circonstances fabriqué par Macky SALL ? Comme par enchantement, ce même Bougane Guèye Dany, par ailleurs patron du Groupe de presse D-Média, a vu plusieurs fois le signal de sa télévision (Sen Tv) coupé par l’Etat à cause de son engagement et sans faille à vos côtés.
N’est-ce pas vous qui s’était vigoureusement attaqué à Karim WADE pour une simple et banale affaire d’appel téléphonique entre deux interlocuteurs qui a fini par se retrouver dans la presse avec un ton que rien ne justifiait : «Notre option c’est qu’on a un problème systémique extrêmement profond et que lui-même (Karim Wade) est produit et désormais leader dans ce système-là….Karim Wade voulait se mettre dans la peau du général De Gaulle, alors que c’est totalement diffèrent. Le Général De Gaulle a migré vers l’Angleterre parce que la France était assiégée (…) Mr Karim Wade a été condamné et élargi dans des conditions nébuleuses, livré au Qatar. Et je ne vois pas de quelle légitimité, il peut disposer, aujourd’hui, pour incarner un leadership politique, notamment de l’’opposition, et créé un intérêt autour de sa personne….». Curieusement, ce même Karim WADE a eu la grandeur de vous soutenir financièrement, si l’on se fie aux déclarations précises non encore démenties du journaliste Mouth Bane, lors de la dernière compagne pour l’élection présidentielle de 2019.
Mon cher Ousmane,
J’économise mes forces, parce que le combat que je vais vous livrer ne fait que commencer.
A très bientôt sur vos incohérences et les détails de votre vain plan machiavélique tendant à vouloir bruler le Sénégal.
El Papa Samba FALL