Mame M’baye Niang sur la démission de son père du groupe BBY : « Je respecte sa décision… »

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Le ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang, et secrétaire national en relation avec les jeunes de l’Alliance pour la République (APR), a commenté la démission du député Imam M’baye Niang, du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar suite à la décision du Président de la République de poursuivre son mandat jusqu’en 2019. Il a rendu aussi sa démission du bureau de l’Assemblée nationale où il était secrétaire élu…
 
En conférence de presse, il a rappelé qu’Imam Mbaye Niang n’a pas été élu sous la bannière de Benno mais plutôt avec la liste  du Mouvement de la réforme pour le développement social (MRDS) que l’Imam dirigeait. Le ministre Mame Mbaye Niang a aussi ajouté qu’il respecte sa décision en tant que père.
 
Le ministre présidait une conférence de presse des jeunesses « Apéristes », en tant que secrétaire national en relation avec les jeunes de l’Alliance pour la République (APR). Sans surprise ils ont apporté tout leur soutien au chef de l’État Macky Sall « pour le respect apporté à la décision du Conseil Constitutionnel de maintenir le mandat présidentiel à sept ans ».
 
 Pour le ministre de la Jeunesse, l’attitude du chef de l’État « ne peut être plus légaliste pour un républicain ». À cet effet, l’intention du chef de l’État de respecter sa parole ne peut nullement être remise en cause, tant il est vrai qu’il a posé tous les actes qui présidaient à la réalisation d’un tel dessein.
Pour cela, Mame Mbaye Niang d’exhorter la jeunesse républicaine à faire preuve d’unité et pour le chef de l’État, il appelle à revoir ses ambitions à la hausse et de se conformer scrupuleusement aux décisions du Conseil Constitutionnel. « La jeunesse Républicaine ne mérite pas cette jurisprudence qui est suicidaire », a-t-il fait savoir. Avant d’ajouter : « il n’y a plus juriste que le Conseil constitutionnel dont il faut se fier ».
Concernant le « Wax waxett » du chef de l’État, Mame Mbaye Niang de balayer d’un revers de main : « il ne peut pas avoir du Wax Waxett d’autant plus que la décision émane du Conseil Constitutionnel ». Et d’ajouter : « le peuple ne lui aurait jamais pardonné de fouler au pied le dépôt sacré de sa légitimité qui est la constitution ». 

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