Le discours de Malick Sall, ce dimanche, à Matam, reprend celui de Marine Le Pen en France. Le ministre de la justice de Macky Sall a utilisé des expressions ancrées dans la tradition d’extrême droite pour qualifier de « salafistes » et d’ « islamistes » les partisans d’Ousmane Sonko. Ce discours cible principalement des musulmans et brandit la menace du terrorisme. C’est inacceptable et c’est dangereux.
Pour contrer Ousmane Sonko, la thèse du (faux) viol ne suffit plus. Le gouvernement de Macky Sall cherche à faire peur à la population en parlant de « terroristes » et de « forces obscures ». Pire, il cherche à cliver la société sénégalaise en agitant des marqueurs identitaires extrêmement sensibles. Les ministres de Macky Sall ne font pas seulement désincarner la République, mais ils la menacent. Ils menacent ses valeurs et ses fondements.
Depuis le 3 mars, le gouvernement de Macky Sall a perdu la raison. Il n’arrive pas à comprendre, comment quelqu’un qui est accusé de viol, peut voir sa cote de popularité montée en flèche, et malgré les mensonges, les calomnies et la sortie fracassante de la « victime » !
En vérité, Sonko rend fou Macky Sall et ses amis. Ils ont perdu toute raison. Et je crains qu’il les pousse à commettre l’irréparable avec le sabre de Demberou Sow.
Dieu sauve le Sénégal !
Adama Diouf