Une victime de viol n’a pas besoin de demander à son violeur de jurer sur le Coran qu’il ne l’a pas violé, estime Amadou Ba, membre du Mouvement national des Cadres de Pastef. D’après lui, pour prouver un viol, il faut un CERTIFICAT MÉDICAL circonstancié montrant des rapports sexuels récents et des stigmates de lutte ou des traces de violence et de contrainte sur le corps au besoin.
Certificat médical…
“Adji Sarr qui a consulté le gynécologue de l’hôpital de Grand Yoff moins d’1h après le supposé viol et avant même de déposer une plainte, aurait dû juste exhiber le certificat médical que le gynéco lui a remis pour montrer, à tout le moins, qu’elle a subi des relations sexuelles récentes le jour de sa plainte”, déclare Amadou Ba.
Rapports sexuels…
A l’en croire, si un Rapport médical crédible avait établi des rapports sexuels récents pouvant rendre crédible le viol, l’Apr et les comploteurs n’auraient pas besoin d’inventer l’insurrection et l’atteinte à la sûreté de l’État pour tenter de décapiter Pastef et Sonko.
Jurer sur le Coran…
“Si Yakham Mbaye et Maître El Hadji Diouf n’ont pas sorti le certificat médical de Adji Sarr, c’est qu’il ne contient rien qui puisse incriminer Sonko. Voilà pourquoi ils insistent sur cette histoire de jurer sur le Coran”, ajoute Amadou Ba.