Le secrétaire administratif du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp France dégage) s’est fendu d’un post sur sa page facebook pour dénoncer la cabale dont le leader de Pastef, Ousmane Sonko est victime.
Texte in extenso:
Monsieur le Président Macky Sall avez-vous reçu Adji Sarr au palais?
Monsieur le président Macky Sall est-ce le refus par Aly Ngouille Ndiaye de faire le sale boulot dans le complot contre Sonko qui vous a amené à le chasser du gouvernement et à le remplacer par Antoine?
En attendant, constatons qu’aucun membre de votre parti n’ose parler de votre plan de liquidation politique de Ousmane Sonko, énième étape de la dictature rampante vers le fascisme debout. Cela signifie que les membres de votre parti vous écoutent et ont peur de vous.
Vous avez réussi la même chose en imposant aux membres de votre parti de ne jamais se prononcer publiquement contre le troisième mandat. Mais qu’ils pouvaient défendre le 3e mandat. Les membres de votre parti ont peur de celui – vous – à qui la constitution néocoloniale donne le pouvoir de nommer à tous les emplois civils et militaires.
Monsieur le président de la république je suis fondé alors à dire que:
– si vos ministres et directeurs volent les deniers publics des sénégalais “yaw la nex”. Avez-vous un pourcentage de ces détournements ?
– s’il y a des démolitions de maisons et des spoliations foncières “yaw la nex”. Avez-vous des quotas de terrains monsieur le président ?
– si votre ministre du travail se tait devant les milliers de licenciements arbitraires et injustes “yaw la nex”
– si le directeur général de la Senelec a recruté, selon les ex contractuels de la Senelec, sa nièce, son chauffeur, sa clientèle politique, Nafissatou Ba dont ils disent qu’elle est la fille du ministre Matar Ba…à la Senelec au détriment des 174 ex contractuels de la Senelec “yaw la nex”.
Monsieur le président Macky Sall, s’ils n’ont pas peur de vous dans le vol des deniers publics, le vol des terres des paysans, les recrutements clientélistes…n’est-ce pas parce que vous êtes leur complice, leur parrain?