Les soutiens de Sonko ne gobent pas la publication de la plainte relative aux accusations de viol et menace de mort contre leur leader. Les locaux du journal Les Echos, qui a ébruité l’affaire, sont sous surveillance policière. Selon nos informations, des soutiens de l’opposant y sont rendus la nuit et les forces de l’ordre y sont mobilisées.
Dans un de ses entrefilets publiés hier samedi, le journal en question indiquait « faire l’objet d’appels téléphoniques de toutes sortes » depuis avant-hier vendredi, date de la publication de l’affaire de mœurs. « Certains pour savoir si nous mesurions la gravité de l’article qui a barré notre Une ; d’autres pour nous traiter de tous les noms, allant même jusqu’à proférer des menaces et des insultes. Devons-nous faire de la rétention parce que simplement c’est Ousmane Sonko ? C’est cela la grande question… », y lit-on.
Après l’audition de l’accusatrice, Adji Sarr, la propriétaire du salon de massage « Sweet Beauté Massage’’, N. K. Ndiaye, est placée en garde-à-vue pour des faits d’incitation à la débauche et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs.
Ousmane Sonko, lui, est convoqué demain lundi, à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane.
Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, l’opposant évoque une tentative de liquidation politique avant la présidentielle de 2024. A l’en croire, après Khalifa Sall, Karim Wade, c’est son tour. « Chers amis, militants et sympathisants, soyez rassurés que je n’ai rien à voir avec ces mensonges crapuleux », a-t-il déclaré.
Affaire à suivre.
EMEDIA