Trahison d’Oumar Sarr et compagnie : Me Abdoulaye Wade avait raison
Me Abdoulaye Wade a finalement eu raison. L’on se souvient que Me Abdoulaye Wade avait désavoué l’ancien numéro 2 de son parti en indiquant que le Parti démocratique sénégalais (PDS) n’était pas partie prenante du dialogue national lancé par le Président de la République Macky Sall, auquel s’est entêté à prendre part Oumar Sarr. Me Abdoulaye Wade accusait son ancien numéro 2 et les compagnons de ce dernier, Me Amadou Sall, Babacar Gaye et autres de discuter discrètement avec le Palais de la République pour un entrisme dans le gouvernement.
Une accusation rejetée évidemment par Oumar Sarr et compagnie qui voyaient leur mise en disgrâce à la tête des instances du PDS comme une volonté de Karim Wade de les éliminer, afin de se tracer le chemin libre pour remplacer son père Me Abdoulaye Wade à la tête de ce parti. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les encres.
Le Président de la République Macky Sall a opéré à un remaniement au sein de son gouvernement. Et qui voit-on être nommé ministre des Mines et de la Géologie ? Oumar Sarr, bien sûr ! L’homme qui avait roulé sous le sable chaud pénétré par les rayons du soleil jusqu’à réfuter l’accusation portée contre lui par Me Abdoulaye Wade. Oumar Sarr et compagnie ont toujours clamé que c’est à cause de leur opposition à toute tentative de dévolution monarchique au sein du Pds, qu’ils ont été écartés.
Pourtant, les faits ont fini de donner raison à Me Abdoulaye Wade. « Ndékétéyo », comme l’affirmait Me Abdoulaye Wade, Oumar Sarr et ses comparses discutaient discrètement avec le Palais et négociaient leur entrée dans le gouvernement. Sortis du PDS après avoir été démasqués et mis à l’écart des instances de décisions de ce parti, ils ont créé le Parti des libéraux et démocrates/And Suqali (PLD/AS) afin de poursuivre leurs négociations avec le Palais.
Tout ce que Me Abdoulaye Wade avait dit, se confirme. Oumar Sarr et ses comparses avaient bel et bien choisi de trahir leur mentor, alors qu’ils étaient encore responsables du PDS. Quel crédit accorder alors à ses traîtres ?