Prêt de 500 millions :La Réplique Abdoul mbaye à Aida NDiongue

L’ancienne sénatrice Aida NDiongue  a révélé lors d’une émission, qu’Abdoul mbaye alors directeur de la banque où elle était cliente de lui avoir emprunté la coquette somme de 500 millions en 2007-2008 pour « acheter un immeuble sur la rue Carnot ». Des allégations que l’ancien premier ministre rejette. C’est à travers un communiqué que nous vous proposons in-extenso qu’il a apporté un démenti aux propos de celle qui gérait le controversé marché de produits phytosanitaires.

« La cellule de communication du parti ACT a pris connaissance du contenu de l’émission de la TFM et des propos de leur invitée Aïda Ndiongue dans la nuit du 17 novembre 2020.

Elle regrette cette tribune offerte à un personnage qui a tenu des propos mensongers sur le Président Abdoul Mbaye sans aucune preuve présentée ou réclamée par les journalistes présents.
Bien évidemment seuls certains esprits faibles et malintentionnés pourraient croire à une demande de prêt personnel formulée au téléphone par un directeur général de banque, adressée à une cliente.

En outre en 2007-2008, période indiquée par cette femme de l’entretien téléphoniste, Abdoul Mbaye venait d’encaisser le produit des ventes de ses actions à la BST et n’avait donc que faire d’un prêt de 500 millions fcfa en argent sale. Il est peut être important de rappeler qu’il a à cette occasion payé plusieurs centaines de millions de fcfa d’impôts.

Par contre ces mêmes journalistes peuvent aller à la recherche d’un marché public de 5 milliards fcfa accordé en 2011 à une sarl au capital de 1 million fcfa, dont le règlement a été approuvé au cours d’une période suspecte, soit entre les 2 tours de l’élection présidentielle de 2012. Ledit marché portait achat de produits phytosanitaires détaillés en natures et en quantités devant être réceptionnés par le Service d’hygiène du Ministère de la santé. Ces mêmes journalistes peuvent toujours faire l’effort de retrouver la facture concernée à moins que Madame Aida Ndiongue ne la leur remette elle-même. Ils pourront alors comparer les prix de la facturation et ceux du marché afin d’apprécier si oui ou non il y a eu montage d’une opération mafieuse aux dépends du peuple sénégalais.

Poursuivant leur travail d’investigation, ils pourront sans doute aussi identifier le nombre de marchés ainsi créés et payés au fil des ans au profit de l’un des principaux ennemis de la République sénégalaise par son goût immodéré de l’argent. Il serait d’ailleurs temps que le fisc s’intéresse à l’origine de sa fortune et à sa justification. C’était d’ailleurs l’une des options envisagées par l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye pour sanctionner les pilleurs des caisses publiques, lui qui n’a jamais été partisan de la CREI en premier recours.

Dakar, le 18 Novembre 2020
La cellule communication de l’ACT »

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