INTERDICTION D’ACTIVITÉS : PASTEF PARLE D’ACHARNEMENT ET PROMET DE RIPOSTER

Ousmane Sonko et ses camarades sont outrés des mille et une interdiction de leurs activités par les autorités administratives déconcentrées. Ils constatent que les demandes d’autorisations pour l’organisation de leurs activités sont sans succès. Alors que, constatent pour dénoncer ce deux poids deux mesures « pendant ce temps, sur l’étendue du territoire national et sur la même période, nous avons constaté que des activités menées par les militants du parti au pouvoir et de leurs alliées n’ont pas été interdites ».

Sonko et ses camarades disent ne pas comprendre cet acharnement sur eux alors que tous les citoyens sont égaux devant la loi. Ainsi, ils rassurent qu’ils ne poseront aucun acte contraire aux lois de notre pays mais, pour autant, ils préviennent qu’ils ne se laisseront pas faire. Car, « Pastef s’opposera par tous les moyens légalement admis à toutes les décisions illégalement prises pour lui nuire ou pour l’empêcher d’exercer, sur toute l’étendue du territoire, les droits que les conventions et chartes signés ainsi que la constitution du Sénégal lui confèrent ».

Ousmane Sonko et Cie appellent leurs militants à poursuivre toutes leurs activités dans le respect de la loi mais aussi d’user de tous les bénéfices offerts par celle-ci pour défendre et faire valoir leurs droits. En effet, si Sonko et ses camarades sont dans tous leurs états c’est parce qu’on leur a interdit la rencontre qu’ils devaient tenir ce lundi à Dakar. Auparavant, rappellent-ils, ils ont été interdits d’accès à la salle de conférence qu’ils avaient louée à Saint-Louis.

« À Louga, nous avons été victime d’intimidations par l’autorité de la police qui a jugé nécessaire d’arrêter un de nos responsables et confisquer tout le matériel de sonorisation », explique-t-on dans le communiqué. Les partisans de Pastef se plaignent également qu’à Guédiawaye, leurs initiatives du week-end pour faire des démonstrations en secourisme sur la plage de Malibu, dans le but d’informer et de former les citoyens sur les risques et mesures d’urgence à prendre, ont été interdites de manière illégitime et inopportune par le préfet pendant que de nombreuses activités ont eu lieu, au même moment, sur ledit site.

« Cela a été le cas pour l’interdiction de nos activités qui devaient se tenir à Bambilor, pour lesquelles le sous-préfet a motivé son interdiction en visant l’arrêté du ministre de l’intérieur N°13564 du 07 août 2020 alors que celui-ci a été abrogé par l’arrêté du même ministre N°24068 du 05 octobre 2020 ».

Source Emedia

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