“Il y’a plus d’un an, le Directeur général de l’Onas a fait une révélation terrifiante“, rappel l’ancien ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté. D’après lui, Lansana Gagny Sakho avait déclaré que la ville de Dakar est assise sur sur bombe qui peut exploser à tout moment et emporter deux cent maisons situées entre Hlm, Bopp, Grand Dakar, Fann et la faculté de médecine de l’Ucad.
Maisons et infrastructures impactées…
“Les maisons et infrastructures impactées sont construites sur les tuyaux d’évacuation des eaux de Dakar. Comme le malheur ne vient jamais seul une partie du collecteur de Hann s’est effondrée l’année dernière et des milliers de dakarois sont toujours menacés par le gaz mortel hydrogène sulfuré“, déclare Moustapha Diakhaté.
Périls urbains…
Pour l’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), ces périls urbains et écologiques sont des faits du laxisme des pouvoirs publics. Et il faut situer les irresponsabilités qui nous ont conduits à ces dangereuses situations.
Autorisations de construire…
“C’est un impératif pour le Président de la République de démasquer et punir ceux qui sont à l’origine de la cantinisation, l’ateliérisation des rues et trottoirs de Dakar et ceux qui ont donné des autorisations de construire sur les infrastructures d’évacuation des eaux usées de l’Onas. Comme toujours, le Président de la République attend que le pire se produise pour faire du médecin après la mort avec des plans Orsec“, ajoute M. Diakhaté.