Après son arrestation en compagnie de son Premier ministre et de son fils, Ibrahim Boubacar Keïta et toutes les personnes arrêtées dans le sillage du putsch sont encore aux mains des militaires.
« L’ancien président du Mali est encore dans le camp de Kati » indique Abdoul Karim Ba le correspondant de BBC Afrique à Bamako.
Le président de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa, a exigé la libération du président malien démissionnaire, Ibrahim Boubacar Keïta, de son Premier ministre, des ministres et les autres cadres du gouvernement.
« Le président Ramaphosa appelle à un retour immédiat à un régime civil et à un retour des militaires dans leurs casernes », déclare le bureau du président sud-africain Ramaphosa.
L’Union européenne a déjà demandé la libération de M. Keïta, rapporte l’agence de presse AFP.
Mardi après-midi, des soldats mutins ont pris d’assaut la résidence de M. Keïta et ont arrêté le président et son premier ministre – qui se trouvaient tous deux sur place. Le fils du président, le président de l’Assemblée nationale, les ministres des Affaires étrangères et des Finances figureraient parmi les autres fonctionnaires détenus.
Mardi soir, M. Keïta a démissionné lors d’une brève allocution à la télévision d’État.
Après son départ sous garde militaire, le domicile du président aurait été pillé par des manifestants.
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