Un mètre quatre-vingt-dix, jambes longilignes, yeux d’un noir de jais, égérie des magazines de mode, Nabou Thiam, Gardonaise née en 2002, bluffe le milieu du mannequinat en Italie.
C’est un parcours qui a commencé l’année dernière, lorsqu’elle a été remarquée au concours, “Elite Modern look”. Où, après avoir passé le casting, elle a atteint le Top 10, et a signé un contrat avec l’agence de mode “Women Management Milan”.
Un papa frileux, au début
Au début, raconte giornaledibrescia.it, visité par Senego, ses parents étaient fiers, mais aussi très inquiets, surtout son père qui n’a pas été facile à convaincre de faire confiance à cette opportunité. Mais maintenant, avance Nabou Thiam, “il est heureux de voir mon travail, les vidéos des défilés de mode, les photos dans les magazines”.
Aujourd’hui, la muse brescienne multiplie les allers et retours entre la Vallée et Milan.
Ces grands noms du mannequinat
Versace, Prada, D&G, Liu Jo, Off White, Missoni, Benetton, Etro, Ermanno Scervino, des noms pour lesquels Nabou a posé ces derniers mois.
“Pendant l’année scolaire, je me concentre sur l’école, et je ne vais à Milan que pour la Fashion Week ou pour un certain casting. Il y a quelques jours, j’ai posé pour un tournage de Gucci et j’ai d’autres services top secret prévus. C’est une période chargée. J’ai été à Milan, Florence, Trévise”.
Nabou inspirée par Vittoria Ceretti
Comment se sent-on devant une caméra ? “Je suis très timide, donc au début, c’était plus difficile. Mais maintenant, je vais mieux. J’ai eu la chance de rencontrer des gens patients et des équipes merveilleuses qui m’ont toujours mise à l’aise”.
“Le modèle qui m’inspire est Vittoria Ceretti. Elle aussi vient de la Vallée et sa carrière a également commencé avec le concours Elite Modern look”, a ajouté Nabou Thiam.