Malgré les craintes de pénurie à la veille de l’Aïd el Kébir, il reste encore beaucoup de moutons invendus au lendemain de la Tabaski. Pris dans leur propre jeu, des vendeurs imputent la responsabilité de cette mévente à l’Etat.
Réveil brutal pour les éleveurs sénégalais. Le lendemain de Tabaski nos reporters ont constaté que sur l’axe Dakar,Mbour Kaolack et Ziguincho, un nombre important des moutons invendus. Les craintes de pénurie de moutons la veille de la fête, ont laissé place à une situation de mévente inquiétante pour les éleveurs sénégalais, surtout.
En effet, sur cet axe routier qui était bien approvisionné en moutons, il reste encore quelques enclos à ciel ouvert remplis de moutons. Les bergers sont assis ou couchés sur le dos, à même le sol, sur des bancs en prière.
Selon le Directeur de l’élevage, Dame Sow, il y a plus de 150 000 moutons qui n’ont pas été vendus dans la seul région de Dakar. Selon nos information les régions comme Fatick, Kaolack et Ziguinchor totalisent plus de 10 mille mouton non achetés.
A l’en croire, le marché était bien approvisionné en moutons et l’objectifs qu’avait fixé le Gouvernement pour permettre aux Sénégalais de perpétuer au sacrifice d’Abraham a été respecté. Cependant, c’est l’inquiétude du côté des éleveurs. Ces derniers qui avaient contracté des dettes auprès des dettes ne savent pas pour le moment comment faire pour s’en acquitter.
D’ailleurs, certains éleveurs disent avoir revu à la baisse le prix initial des moutons mais, ils ne trouvent pas d’acheteurs. « En tout cas le mouton de cette est cher ! »