Dans son nouveau livre, Le Temps des tempêtes (L’Observatoire, 2020), l’ancien président français revient sur ses deux premières années de mandat et livre quelques secrets. Entre autres sujets évoqués : son très controversé discours de Dakar… en juillet 2007. A l’époque, une phrase du nouveau président avait créé une vive polémique : « La colonisation fut une faute mais le drame de l’Afrique vient aussi de l’Afrique… L’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. »
Treize ans après le discours de Dakar, Sarkozy revient sur cet épisode. Pour reconnaitre une erreur de forme et assumer le fond. « L’erreur » (de forme) du discours de Dakar : « Sur le fond, je n’ai à renier », écrit-il. « Je crois encore aujourd’hui que l’Afrique a une part de responsabilité dans son propre malheur. »
Dans son livre, Nicolas Sarkozy revient également sur son discours prononcé à Dakar (Sénégal), en juillet 2007. A l’époque, une phrase du nouveau président avait créé une vive polémique : « La colonisation fut une faute mais le drame de l’Afrique vient aussi de l’Afrique… L’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. »
Le Temps des Tempêtes. Parution le vendredi 24 juillet aux @EdLObservatoire pic.twitter.com/7Wh6MmZKpj
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) July 22, 2020
Nicolas Sarkozy assume l’idée générale. « Sur le fond, je n’ai à renier », écrit-il. « Je crois encore aujourd’hui que l’Afrique a une part de responsabilité dans son propre malheur. » Politiquement, en revanche, Nicolas Sarkozy, raconte avoir été surpris par la polémique, et confesse une « erreur ». « Je dois reconnaître que je suis rentré tout seul dans le piège politique où mes adversaires souhaitaient me voir tomber », raconte-t-il. « Ai-je trop voulu en dire ? L’ai-je dit trop franchement, ou trop brutalement, ou les deux à la fois ? (…) C’était une erreur. Comment le contester ? »
Il conclut : « Je le regrette d’autant plus que j’aime profondément l’Afrique et les Africains. »